Céline Dion en français
A la veille des fêtes de fin d’année, Céline Dion livre Sans attendre, son 14e album studio en français sur plus d’une trentaine d’enregistrements en 30 ans de carrière. Un disque de chansons écrites pour elles sur mesure, et aussi personnel qu’un blason de famille.
Musicalement, le mystère n’est plus vraiment entretenu quand Céline Dion sort un nouvel album, en français qui plus est. On sait d’emblée qu’on va avoir affaire à un disque de variété, aux arrangements nourris de tout un éventail d’instruments plutôt classiques, et porté par une voix puissante qui tour à tour, gronde ou s’émeut.
Sans déroger à la règle, Sans attendre présente la particularité de nous ouvrir la porte vers la vie privée de la chanteuse, ce dès la pochette. Son avatar girly y décore son arbre de vie de Noël. Au menu des ornements, la clef de sol pour la musique, un biberon pour ses deux jumeaux, une chaussure à talon chic, et le chiffre 5 suspendu à une branche. 5, soit le compte pour Céline, René son mari, René-Charles leur aîné, Nelson et Eddy, les deux petits derniers… Le compte y est, elle n’a oublié personne, et tient entre ses doigts la décoration ultime, un cœur rose comme un bonbon.
On retrouve également des Français loin d’être inconnus. Grand Corps Malade signe le texte de Céline Dion maman, La Mer et l’enfant, tandis que Maxime Le Forestier décrit l’émotive qui ne se cache plus vraiment derrière l’interprète, avec Moi quand je pleure, sur une musique de Stanislas. Collaboration au sommet, l’on doit à Miossec le texte de L’Amour peut prendre froid, entonné avec Johnny Hallyday, et cerise sur le sapin, Céline Dion s’offre même un duo virtuel avec Henri Salvador sur Tant de temps.