Dick Annegarn

Dick Annegarn
© Melchior Lamy
Passeport artiste
09/05/1952
La Haye (Pays-Bas)
Pays:  Pays-Bas
Langue:  Français Anglais
Qualité:  Auteur / Chanteur / Compositeur
Genre musical:  Chanson

Poète-trublion venu du Nord, Dick Annegarn mène depuis le début des années 1970, une carrière francophone sans compromis. Aux flonflons du show-biz, il a longtemps préféré l'exil volontaire et la liberté artistique. Mais absent ou présent de la scène musicale, le public ne l'a jamais oublié.

Biographie: 

Benedictus Albertus Annegarn naît à La Haye (Pays-Bas) le 9 mai 1952. Si souvent, le public a cru qu'il était belge, c'est que dès ses six ans, il vit à Bruxelles où ses parents le placent à l'École européenne. Il y reste de 1958 à 1970. Dick ne suit aucune formation musicale, mais apprend (brillamment) la guitare sur celle de son frère.

Après l'école, il s'inscrit en fac d'agronomie à Louvain, mais le virus de la musique et de la poésie le pousse à émigrer vers Paris pour tenter sa chance comme chanteur. Il débarque donc dans la capitale française en 1972. En fait, outre la musique, c'est aussi l'expérience de la vie en communauté qui le tente. Après donc un passage en Lozère, région du centre de la France qui à cette époque attire beaucoup de hippies, il remonte sur Paris. Très vite, il se fait un nom dans les milieux folks de l'American Center à la Mutualité.

Mireille

La musicienne Mireille, figure légendaire de la chanson française, repère Dick Annegarn et l'accueille dans son Petit Conservatoire qui, à l'époque, fait autorité. Avant lui Françoise Hardy ou Hugues Aufray y ont fait leurs premières armes. Doué pour l'écriture, Annegarn se fait un nom grâce à ses textes poétiques, voire avant-gardistes et surréalistes. Mais déjà, la vie parisienne, ses faux-semblants et la superficialité d'un certain milieu artistique le lassent. Il songe à retourner en Belgique lorsque Jacques Bedos, directeur artistique chez WEA le récupère au vol. Grâce à lui, Dick Annegarn enregistre son premier album, "Sacré Géranium", qui sort en décembre 1973. Ce 33 tours renferme certains de ses plus grands titres dont "Ubu", "Bébé éléphant" et surtout "Bruxelles".

En mars 1974, il monte en vedette sur la scène de l'Olympia, concert qui marque sa reconnaissance rapide au sein de la profession. Dès septembre, il fait son deuxième Olympia. Suivent un Palais des Congrès et plusieurs tournées.

Son deuxième album "Je te vois" sort en janvier 1975, suivi de près d'un troisième en novembre, "Mireille". De novembre à janvier 1976, il entreprend une tournée française puis canadienne.

1975 est aussi l'année de sa rencontre avec Albert Marcoeur, musicien insolite et peu connu de la chanson française, souvent surnommé "le Franck Zappa français" pour son travail avant-gardiste et inclassable. Un tel artiste ne pouvait que séduire Dick Annegarn qui partage l'affiche de l'Olympia avec lui en octobre 1975. L'année suivante, ils autoproduisent ensemble l'album "Anticyclone".

1977 : "Zoum"

Du 2 au 6 mars 1976, Annegarn est au Théâtre de la Ville à Paris. En 1977, il sort l'album "Zoum", puis repart pour une longue tournée qui donne lieu en 1978 à un album live "De ce spectacle ici sur terre". C'est lors d'une conférence de presse organisée pour la sortie de ce dernier disque que Dick Annegarn envoie un pavé à la face du showbiz français. Ce jour-là, il annonce son départ du monde de la chanson en réaction  au conformisme et à l'hypocrisie de ce milieu dont il s'est toujours senti étranger. Sa lassitude est telle qu'il préfère sa liberté aux compromis.

Du jour au lendemain, Dick Annegarn disparaît de l'avant-scène musicale. Mais si le métier lui en tient rigueur, le public, déçu, est cependant solidaire de sa décision.

Une nouvelle vie commence pour le chanteur, mais il ne disparaît pas totalement. Après un nouveau passage en Lozère, il sort un album en 1979, "Egmont & FF Boom" avec le Belge Daniel Schell, ainsi qu'un album live "Ferraillages".

Polyvalence

Au cours des années 1980, il s'installe sur une péniche à Noisy-le-Grand dans la banlieue parisienne. Là, pendant plusieurs années il va activement participer à la vie locale en créant des associations de quartier. Annegarn accorde un énorme intérêt pour la vie associative, les rencontres et le dialogue. Il fréquente beaucoup les populations jeunes et moins jeunes de banlieues issues d'horizons sociaux et géographiques les plus divers. Il va même jusqu'à ouvrir un café-épicerie et à monter un centre de journalistes amateurs. Mais les autorités locales ne voient pas toujours son action d'un bon œil.

Il entreprend également de nombreux voyages. Le Maghreb, le Cambodge, l'Éthiopie font partie des étapes essentielles. Le Maroc devient même un de ses lieux de résidence.

Au niveau musical, Dick Annegarn fait quelques apparitions au cours des années 1980. En 1981, il sort l'album "Citoyen" avec le musicien Jean-Philippe Goude et monte sur la scène de Bobino (Paris) pendant trois soirées de juin. En 1984, il publie "140 BXL", suivi en 1985 de "Frères", un de ses plus beaux albums, arrangé par l'accordéoniste Richard Galliano. Cette année-là, il est invité du festival du Printemps de Bourges en avril. En novembre 1986, il monte sur la scène du Zénith (4000 places), preuve que le public ne l'a en aucun cas oublié. À cette occasion, les médias se souviennent de son existence ce qu'ils semblaient avoir oublié depuis quelques années.

Annegarn est aussi un homme de théâtre et aime allier la chanson à la comédie comme dans son spectacle qu'il crée en 1987, "Un Belge imaginaire". En 1988, c'est le jazzman féru d'improvisation qui se produit au festival de jazz du Mans, dans l'ouest de la France. Puis en 1989, il est au New Morning, un peu dans le même registre, avec le Dick Annegarn group.

1990 : "Ullegara"

Petit à petit, Dick Annegarn refait surface aux yeux du monde musical. Si certains ne l'ont jamais perdu de vue, beaucoup le découvrent ou le redécouvrent. En 1990, sort "Ullegara" en avril, puis en 1991, "Chansons fleuves". Il est à l'auditorium du Châtelet en février 1991, puis part en tournée au Québec et au Cambodge. En 1992, il passe au Café de la Danse et en 1993, l'année de son album "Inédick", il passe à nouveau au New Morning.

Désormais, la musique est redevenue son activité principale. Il écrit la musique du premier film de Thomas Bardinet, "le Cri de Tarzan" et publie un recueil de ses premiers textes. En outre, il monte une pièce de sa composition, "2112", une politique-fiction multimédia.

Il investit encore une fois le New Morning le 28 septembre 1995, puis se produit dans le nord de la France à Lille du 11 au 16 octobre. Lille est son nouveau port d'attache. Il a quitté la banlieue parisienne pour la banlieue lilloise, à Wazemmes, région ouvrière où il se sent chez lui.

1997 : "Approche-toi"

Vincent Frèrebeau, directeur artistique chez WEA, fait signer un contrat à Dick Annegarn sur le label Tôt ou Tard. Il commence alors l'écriture et l'enregistrement d'un nouvel album. En avril, il retrouve le New Morning avec le quatuor Tir-Corde rencontré à Lille, avant d'entamer une tournée avec Mathieu Boogaerts, jeune chanteur de 27 ans révélé en 1996 avec l'album tendre et minimaliste "Super". Les deux artistes, en dépit de leurs 28 ans de différence, partagent un répertoire et une sensibilité très proches, et leur série de concerts rencontre un vrai succès.

En novembre 1997, sort l'album "Approche-toi" qui marque le retour médiatique de celui qui, 20 ans plus tôt, avait fui le brouhaha artificiel d'un certain milieu artistique. Cet acte considéré comme suicidaire à l'époque a finalement redonné vie à l'artiste Annegarn.

Du 26 au 28 mars 1998, il est au Bataclan à Paris pour trois soirées avec son ami marocain Raïs M'Hand. Le chanteur produit d'ailleurs le premier album de ce berger et pêcheur d'Essaouira, reconverti en musicien. Puis, Dick Annegarn reprend le chemin des tournées à la rencontre du public. Début 1999, il commence à travailler sur un nouvel album, aidé en cela par son directeur artistique, Vincent Frèrebeau. C'est donc entre Paris, Bruxelles et New York que le chanteur concocte un nouvel opus teinté cette fois-ci de blues, voire de rythm'n'blues qui sort sous le titre "Adieu verdure" en avril. Mathieu Boogaerts vient chanter sur le titre "Rhapsode". Le simple extrait de l'album s'intitule "Que toi".

Le cirque

Au milieu d'une vaste tournée, Dick Annegarn s'installe quelques jours, du 7 au 9 octobre 1999, dans le cadre merveilleux du Cirque d'Hiver au cœur de Paris. Accueilli et présenté par le maître des lieux, Sampion Bouglione, figure d'une des plus fameuses familles d'artistes de cirque, le chanteur donne une série de concerts que l'on retrouve quelques mois plus tard sur l'album live "Dick Annegarn au Cirque d'Hiver".

Au printemps 2000, les tournées continuent. C'est aussi à cette époque qu'il quitte le Nord pour le Sud. De la cité ouvrière de Wazemmes, il passe à la campagne, la montagne, aux pieds des Pyrénées. À l'automne, l'artiste reprend la route. Bruxelles, Nancy, Beyrouth, le voyage toujours le voyage, couplé d'expériences humaines toujours renouvelées.

Le 2 décembre, c'est une belle soirée de rencontres et d'échanges que Dick Annegarn offre au Trianon à Paris. Pour une "Nuit Dick Annegarn" organisée entre autres par l'ADAMI (société civile d'Administration des Droits des Artistes et Musiciens Interprètes), le chanteur est entouré de Mathieu Boogaerts, de -M-, de Joseph Racaille et son Ukulele Club de Paris et même du photographe Jean-Baptiste Mondino. Annegarn en profite même pour présenter au public une bande dessinée accompagnée d'un CD-Rom sur lesquels de nombreux dessinateurs ont illustré ses chansons, et qui sort dans le commerce au même moment.

Le 2 février 2001, Dick Annegarn part en tournée pour quelques dates à travers la France. Mais son projet d'être accompagné par des dessinateurs tombe en partie à l'eau. À la fin de cette tournée, le chanteur se replonge dans l'écriture d'un nouvel album dont l'enregistrement a lieu au cours de l'été.

Effectivement, l'album sort début mars 2002 sous le titre "Un'Ombre" du nom d'une ancienne chanson. Dans ce disque plus sombre, plus ténébreux , très personnel du chanteur, on redécouvre quelques anciens titres réenregistrés, mais de nombreux nouveaux textes qui évoquent son cadre de vie, la musique, la verdure, le Maroc, les hommes.

Il part parallèlement en tournée à travers la France, mais aussi le Québec en août ou la Macédoine en septembre.

Apaisé

Dick Annegarn poursuit ses voyages et se rend une nouvelle fois au Maroc en 2004, pour enregistrer de la musique berbère à Tiznit dans le sud du pays dans le but de faire découvrir au plus grand nombre cette tradition musicale. Malheureusement, Dick ne trouve pas de distributeur pour cet enregistrement et du coup, le propose directement en écoute sur son site.

Parallèlement, il travaille sur un album de chansons qui sort en février 2005. "Plouc" rassemble une douzaine de chansons largement inspirées par sa vie dans la campagne toulousaine. En effet, son environnement très paisible semble avoir un effet immédiat sur sa créativité. Les arrangements sont épurés, certains morceaux allient simplement voix et guitare, comme "L'arborescence". Il ne perd pourtant pas sa verve et son mordant, car des textes comme "j2m" (comme Jean-Marie Messier) rappellent que Dick Annegarn sait porter sur le monde qui l'entoure un regard acéré. L'album comporte aussi des chansons plus légères comme "Accordons", façon fanfare, avec un petit air de Boby Lapointe.

Un an plus tard, le 6 mars 2006, "Le grand dîner" sort chez Tôt ou Tard. Un disque sur lequel une flopée d'artistes rend hommage à Dick Annegarn en interprétant ses chansons : M et Arno reprennent "Ubu", Alain Bashung "Bruxelles", Christophe "Ça pue", Sanseverino "Mireille", JP Nataf et Jeanne Cherhal "Belle vallée", sans compter Alain Souchon ou Agnès Jaoui… Il y a du monde au générique et chacun a pu donner aux titres les arrangements et la couleur qu'il désirait. Le 6 avril, tous ces artistes se mettent à table pour un concert au Bataclan, à Paris. Avant de tourner en France.

Le 26 novembre 2007, un coffret composé de trois anciens albums de Dick Annegarn sort, toujours chez Tôt ou Tard. Baptisé "Les années Nocturne" en référence au label qui les publia entre 1985 et 1999, il comprend les rééditions remasterisées de "Frères ?", "Ullegara" et "Chansons fleuves", disques devenus quasiment introuvables. Le triptyque sort en Belgique le 25 janvier 2008 sur le label Bang.

Dick Annegarn poursuit ses concerts en France, avec ses amis du "Grand dîner" ou sans, jusqu'au printemps 2008.

2008 : "Soleil du soir"

À l’été 2008, Dick Annegarn s’envole pour New York où il enregistre en juillet un nouvel album. Il travaille aux studios Sear Sound, entouré de beau monde : Freddy Koella (guitariste de Bob Dylan, Zachary Richard…), Yael Naïm et David Donatien ou encore Joseph Racaille. Dick confie une nouvelle fois la direction artistique du projet à Vincent Frérebeau du label Tôt ou Tard. Le tout est achevé en cinq jours à peine et sort le 3 novembre en France, sous le titre poétique de "Soleil du soir".

Folk, bluesy, "Soleil du soir" est agrémenté de notes de dobro, de banjo et de guitares qui se répondent, de références à Jacques Brel ou à George Perec et de noms de peintres (Dick s’est par exemple inspiré de la correspondance de Vincent Van Gogh avec son frère pour écrire "Théo"). Le disque reste malgré tout assez sobre et sombre, rappelant les débuts d’Annegarn. Mais l’artiste a pourtant bel et bien grandi en trente-cinq ans de carrière. Il bénéficie d’une reconnaissance qu’il a mis du temps à accepter. Mais qui se confirme avec la réalisation du clip de "Soleil du soir" par un grand nom du cinéma, Michel Gondry et par une série de concerts en 2009.

Du 3 au 12 mars 2009, il pose ses guitares dans la salle parisienne de la Boule Noire pour une résidence créative autour de "Soleil noir".

2011 : "Folk Talk"

Dick Annegarn revient le 7 février 2011 avec un nouvel album nommé "Folk Talk". Toujours amoureux de la note bleue, il conçoit celui-ci comme une conversation avec la culture populaire américaine, en reprenant ses plus grands standards folk et blues. De Elvis Presley à The Animals, en passant par Kurt Cobain, il revisite quatorze chansons, parmi lesquelles "Love me Tender", "Fever", "Georgia", "The House of The Rising Sun"…

Ce nouveau disque est tout en sobriété, Dick Annegarn s'étant contenté de sa vieille Gibson, de son harmonica, de deux choristes de La Nouvelle-Orléans et de sa voix rugueuse pour l'enregistrer à Los Angeles chez son ami Freddy Koella.

La tournée de "Folk Talk" démarre dans la foulée. Dick Annegarn s'arrête à Paris le 9 février à la Maroquinerie et au Bataclan le 31 mars 2011. Le 19 mai, il publie un recueil de ses textes et chansons, "Paroles"(édition Le Mot et le Reste). Comme pour nous rappeler que son attrait pour la musique américaine ne l'empêche en rien d'être un auteur francophone.

Passionné de mots et d'oralité, l'homme œuvre dans l'association Les Amis du Verbe, organisant notamment un festival du Verbe et des joutes verbales sur la place du Capitole à Toulouse, sa terre d'adoption.

2014 : "Vélo Va"

À partir de chansons qu'il a composées pour les autres (Raphaël, NosfellJohnny Hallyday, Amandine Bourgeois, etc.) et finalement restées orphelines, Dick Annegarn concocte son dix-septième album, "Vélo va", qui paraît en avril 2014. Co-artisan de ce nouveau projet, Freddy Koella assure à nouveau les arrangements, sur des morceaux enregistrés avec des musiciens de haut vol, comme Albin de la Simone au piano, Laurent Vernerey à la basse ou encore Denis Benarrosh à la batterie. Sur ce disque, la guitare de Dick laisse place à une orchestration plus riche que sur les précédents (violon, harpe, vibraphone, flûte traversière…)

40 ans après avoir joué pour la première fois à l'Olympia, Dick Annegarn célèbre cet anniversaire sur cette même scène le 24 juin 2014. Durant ce concert, il est rejoint par Yael Naïm, Emily Loizeau et Raphaël.

Son nouvel album "Twist" qui puise toujours ses racines dans la folk et le blues sort en 2016 et comprend pour titre phare "Dur la vie", et un duo avec Raphaël ("On est deux"). Dick Annegarn, très marqué par les attentats parisiens de 2015, voudrait proposer un disque fluide, mais engagé à sa manière.  

En octobre 2017, à l’Espace Delvaux bruxellois, Dick Annegarn donne une performance particulière baptisée "Le Verbe exposé". Il y apparaît seul sur scène avec sa guitare avec un écran vidéo où des inconnus défilent qui chantent a cappella des morceaux inconnus ou populaires. À partir de là, Dick Annegarn montre comment une même chanson peut varier dans l’interprétation et donner naissance à une autre… Parmi les interprètes anonymes, un certain Vianney fait exception.

2018 : "12 villes-12 chansons"

En décembre 2018, il présente les chansons de son album symphonique "12 villes-12 chansons" à l’auditorium de la Bibliothèque nationale de France à l’occasion de la célébration des 80 ans de la collecte de l’industrie phonographique par la BNF. Cet album reprend des chansons qui évoquent les villes qui ont inspiré le chanteur, dont l'incontournable "Bruxelles", mais aussi "Karlsbad" ou "Coutances". Il a nécessité une centaine d’heures d’écriture, pas moins de 900 partitions, des répétitions avec des musiciens chevronnés sous la direction d’Alexandra Cravero. Avec cet album sorti en septembre, c'est la première fois que Dick Annegarn chante en direct avec un orchestre. Le 30 juin, c'est avec les 40 musiciens de l'Orchestre du Conservatoire de Lyon qu'il se produit aux Nuits de Fourvière.

Cette année-là aussi, son grand classique 'Bruxelles' est repris par la jeune chanteuse belge Angèle.

La tournée se poursuit jusqu'en 2019.

2020 : "SöL"

En février 2020, il présente à Paris, son concert baptisé "10K Annegarn – 2.0", en compagnie du "power trio" formé de Xavier Tribolet (batterie, synthétiseurs), Jean-Pierre Soulès (trompette, cor, basse) et Christophe Cravero (claviers).

En septembre 2020 sort son album "SöL" (pour "soleil" et "solitude"), achevé en juillet dans le studio improvisé qu’il a créé, Covid-19 oblige, dans sa ferme aux volets bleus de Laffite-Toupière, dans le Comminges, au sud de Toulouse. Marqué par un solo guitare-voix intimiste, le chanteur néerlandais revient à l'essentiel à la musique folk qu'il aime. Il évoque dans cet album les figures de Marylin Monroe, Modigliani et Saint Thomas, révélant un peu de lui-même au passage.

C’est aussi dans sa région d’adoption qu’il continue de défendre l’oralité avec son association Les Amis du verbe. À l'initiative de Dick Annegarn, se tient à Martres-Tolosane, un village voisin, le Festival du verbe en septembre 2020 qui l’année précédente a rassemblé quelque 1500 curieux dans un champ derrière sa ferme. Il le décrit comme "une fête rurale pleine de poésie, de théâtre et de réjouissances".

Septembre 2020

Discographie
SöL
Album - 2020 - Tôt ou Tard
12 VILLES 12 CHANSONS
Album - 2018 - Musique Sauvage
TWIST
Album - 2016 - Musique Sauvage
VELO VA
VÉLO VA
Album - 2014 - Tôt ou Tard
FOLK TALK
Album - 2011 - Tôt ou Tard
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