Blues, Gospel, Negro Spirituals, Jazz, Rhythm & Blues, Soul, Funk, Rap, Reggae, Rock’n’Roll… l’actualité de la musique fait rejaillir des instants d’histoire vécus par la communauté noire au fil des siècles. Des moments cruciaux qui ont déterminé la place du peuple noir dans notre inconscient collectif, une place prépondérante, essentielle, universelle ! Chaque semaine, l’Épopée des musiques noires réhabilite l’une des formes d’expression les plus vibrantes et sincères du XXème siècle : La Black Music ! À partir d’archives sonores, d’interviews d’artistes, de producteurs, de musicologues, Joe Farmer donne des couleurs aux musiques d’hier et d’aujourd’hui.

Réalisation : Nathalie Laporte
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Robin McKelle

Après deux albums jazz remarqués, « Introducing Robin McKelle » et « Modern Antique », la chanteuse Robin McKelle rompt avec un certain classicisme et signe avec beaucoup d’autorité , « Mess Around », un disque lumineux à la croisée du Rythm’n’Blues, de la Soul et du Swing.

A travers cette facette encore méconnue et si éclatante de son talent, c’est toute la tradition noire américaine, qui s’exprime avec force et authenticité dans la voix de Robin McKelle.
Soutenues par Fred Wesley (tromboniste historique de James Brown), et le légendaire saxophoniste Houston Person, les prouesses vocales de notre invitée du jour nous convient à un voyage musical dans le temps, quand Ray Charles et Nina Simone bousculaient les certitudes ségrégationnistes d’une Amérique en pleine ébullition.
« J’avais envie de ce type d’album depuis longtemps. La Soul, le Blues, le Jazz sont des musiques que j’adore et qui définissent ma personnalité. C’est un disque organique, charnel, avec une tonalité échappée des sixties ».
La voix de contralto, rauque, chaleureuse, de Robin McKelle méritait de se frotter à ce répertoire propice à libérer son expressivité naturelle. À l’heure où les divas du jazz se succèdent sur les ondes, Robin Mc Kelle, devait faire entendre sa différence.
« Il est clair que je ne suis pas dans le même registre que Diana Krall ou Norah Jones. Autant l’assumer, puisque c’est ainsi. En fait, j’ai toujours aimé la musique noire américaine. D’abord Aretha Franklin, Nina Simone et Gladys Knight, puis Ella Fitzgerald et Sarah Vaughan. Pour moi, ces femmes font partie d’une même histoire. Elles incarnent la même sincérité absolue ».

Gageons que ces icônes majestueuses parviendront à guider Robin McKelle dans L’épopée des Musiques Noires

→ Voir le site officiel : http://www.robinmckelle.com/