
Blues, Gospel, Negro Spirituals, Jazz, Rhythm & Blues, Soul, Funk, Rap, Reggae, Rock’n’Roll… l’actualité de la musique fait rejaillir des instants d’histoire vécus par la communauté noire au fil des siècles. Des moments cruciaux qui ont déterminé la place du peuple noir dans notre inconscient collectif, une place prépondérante, essentielle, universelle ! Chaque semaine, l’Épopée des musiques noires réhabilite l’une des formes d’expression les plus vibrantes et sincères du XXe siècle : La Black Music ! À partir d’archives sonores, d’interviews d’artistes, de producteurs, de musicologues, Joe Farmer donne des couleurs aux musiques d’hier et d’aujourd’hui.
Réalisation : Nathalie Laporte
Retrouvez la playlist de l'Épopée des musiques noires sur Deezer
Le samedi vers toutes cibles à 14h30, vers Afrique haoussa à 21h30
Le dimanche vers Afrique lusophone à 17h30, vers Prague à 18h30, vers toutes cibles à 22h30. (heures de Paris)
Jazz Day, An II
Le 30 avril 2013 à Istanbul, en Turquie, le pianiste et ambassadeur de bonne volonté auprès de l'Unesco, Herbie Hancock, donnait le coup d'envoi de la deuxième journée internationale du jazz. Pendant 24 heures, les capitales du monde entier ont célébré cette forme d'expression née de la rencontre de deux communautés, africaines et européennes, dont les cultures et traditions respectives ont permis au fil des siècles de servir « L'Epopée des musiques noires ».
De l'Algérie à la Bolivie, de l'Albanie au Kenya, du Ghana au Zimbabwe, du Venezuela au Sénégal, la planète n'a cessé de swinguer pour saluer l'universalité des peuples à travers des prestations inédites et un profond désir de partager un savoir, une histoire, au-delà des barrières linguistiques, politiques ou géographiques.
Et tandis que le palais Topkapi à Istanbul accueillait Al Jarreau, Wayne Shorter, Dianne Reeves, Marcus Miller, Thelonious Monk Jr et Hugh Masekela, entre autres… Paris mobilisait les forces vives du jazz international en réunissant dans 4 clubs, simultanément, des artistes de grand talent comme Manu Dibango, Ray Lema, Étienne M'Bappé, Gregory Porter, Kellylee Evans, Laurent Dewilde ou Avishaï Cohen.
La fille de Dee Dee Bridgewater, China Moses, eut le privilège d'inaugurer cette drôle de journée où se croisaient des amateurs de jazz, des curieux, des journalistes, et des musiciens qui acceptaient volontiers de se plier aux injonctions des organisateurs, de respecter les horaires, de répondre aux télévisions et aux radios, de participer aux conférences, tables rondes, master-class ou colloques, en gardant le sourire malgré l'agitation frénétique que suppose l'évènement.
A l'issue de cette journée internationale du jazz au cœur de Paris, nous eumes le sentiment d'être privilégiés en assistant à ce déploiement majestueux de virtuosité et de générosité artistique. Pour autant, cette belle initiative de l'Unesco, insufflée par le pianiste Herbie Hancock, doit encore porter ses fruits et démontrer que la musique est véritablement un langage universel. Tel était le vœu de tous les acteurs de ce «Jazz Day» à travers la planète.