
Blues, Gospel, Negro Spirituals, Jazz, Rhythm & Blues, Soul, Funk, Rap, Reggae, Rock’n’Roll… l’actualité de la musique fait rejaillir des instants d’histoire vécus par la communauté noire au fil des siècles. Des moments cruciaux qui ont déterminé la place du peuple noir dans notre inconscient collectif, une place prépondérante, essentielle, universelle ! Chaque semaine, l’Épopée des musiques noires réhabilite l’une des formes d’expression les plus vibrantes et sincères du XXe siècle : La Black Music ! À partir d’archives sonores, d’interviews d’artistes, de producteurs, de musicologues, Joe Farmer donne des couleurs aux musiques d’hier et d’aujourd’hui.
Réalisation : Nathalie Laporte
Retrouvez la playlist de l'Épopée des musiques noires sur Deezer
Le samedi vers toutes cibles à 14h30, vers Afrique haoussa à 21h30
Le dimanche vers Afrique lusophone à 17h30, vers Prague à 18h30, vers toutes cibles à 22h30. (heures de Paris)
Big Daddy Wilson
Né à Edenton en Caroline du Nord, il y a une petite cinquantaine d’années, Big Daddy Wilson aurait dû logiquement découvrir le Blues aux Etats-Unis. Et pourtant, contre toute attente, c’est sur le vieux continent que ce brillant artiste noir américain eut la révélation… Jusqu’alors, son quotidien était rythmé par des airs de Country-Music et de Gospel. Il faudra attendre les années 70, et un séjour en Allemagne, pour que ses racines culturelles s’imposent à lui.
C’est dans un club de Brême où le jeune soldat Big Daddy Wilson effectue son service militaire que le Blues lui saute aux oreilles. Il réalise presque immédiatement que cette musique révèle une part de son histoire. Dès lors, il se fera un devoir de perpétuer la tradition de ses aînés en affirmant son identité, de manière très singulière. Plutôt que de s’illustrer à la guitare comme nombre de ses homologues, il optera pour les percussions africaines.
Cette particularité le distinguera de ses contemporains et finira par attirer l’attention d’un large public européen. Si sa notoriété ne cesse de croître de ce côté-ci de l’Atlantique, Big Daddy Wilson peine à séduire ses concitoyens américains. Son vœu le plus cher serait de donner des concerts chez lui, en Caroline du Nord, pour que son répertoire soit enfin reconnu sur sa terre natale.
Gageons que son nouvel album « I’m Your Man » (Dixiefrog/Harmonia Mundi) suscitera la curiosité de la grande Amérique, et lui permettra d’entrer enfin dans « L’épopée des Musiques Noires ».
Le 22 juin 2013, Big Daddy Wilson était à l’affiche du Paris Jazz Festival où il a conquis, une nouvelle fois, ses admirateurs français. Il nous a, par ailleurs, présenté ses musiciens et conté son incroyable destinée.
http://www.bigdaddywilsonb.de/
http://www.parisjazzfestival.fr/