
Blues, Gospel, Negro Spirituals, Jazz, Rhythm & Blues, Soul, Funk, Rap, Reggae, Rock’n’Roll… l’actualité de la musique fait rejaillir des instants d’histoire vécus par la communauté noire au fil des siècles. Des moments cruciaux qui ont déterminé la place du peuple noir dans notre inconscient collectif, une place prépondérante, essentielle, universelle ! Chaque semaine, l’Épopée des musiques noires réhabilite l’une des formes d’expression les plus vibrantes et sincères du XXe siècle : La Black Music ! À partir d’archives sonores, d’interviews d’artistes, de producteurs, de musicologues, Joe Farmer donne des couleurs aux musiques d’hier et d’aujourd’hui.
Réalisation : Nathalie Laporte
Retrouvez la playlist de l'Épopée des musiques noires sur Deezer
Le samedi vers toutes cibles à 14h30, vers Afrique haoussa à 21h30
Le dimanche vers Afrique lusophone à 17h30, vers Prague à 18h30, vers toutes cibles à 22h30. (heures de Paris)
Gregory Porter
Le 2 juin 2012, le chanteur noir américain Gregory Porter donnait une prestation exceptionnelle à la Cigale à Paris. A l'issue de ce concert très vif et enthousiasmant, le public comme les nombreux journalistes invités ne pouvaient que saluer la performance de ce personnage étonnant dont la voix chaleureuse a conquis, en quelques mois, les amateurs de Jazz et de Soul-Music...
Dès la parution de «Water» en 2010, les réactions furent unanimes... Une nouvelle icône faisait son apparition dans «L'épopée des Musiques Noires» ! Très attaché à l'histoire tourmentée de ses aînés, Gregory Porter porte en lui le message culturel de la communauté afro-américaine dans le monde.
Son titre «1960 What» est un écho vibrant du soulèvement populaire au cœur des sixties. Sa tessiture, son phrasé, et son investissement rappellent la force expressive d'un Marvin Gaye...
Gregory Porter revitalise l'art vocal d'antan, et dessine les contours artistiques d'une nouvelle génération de brillants interprètes décomplexés, et débarrassés du poids patrimonial légué par leurs illustres prédécesseurs, Nat King Cole, Ray Charles ou Jimmy Rushing.
Sur son dernier album «Be Good», Gregory Porter confirme son talent et impose une nouvelle lecture raffinée du répertoire jazz. En toute simplicité, il nous conte son histoire et celle de ses ancêtres, il nous invite à redécouvrir Duke Ellington, à visiter Harlem, à relire Langston Hughes.
Dans quelques années, nous nous réjouirons d'avoir accueilli ce grand gaillard, né en novembre 1971 en Californie, et dont les prouesses vocales nous indiquent déjà que nous sommes en présence d'une personnalité majeure dans l'histoire du jazz !
Vous pourrez vous en convaincre en assistant à ses nombreux concerts puisque la vedette se produira dans tous les festivals d'été, de New York à Amsterdam, en passant par l'Olympia à Paris, le 19 juillet 2012, en compagnie du Lincoln Center Orchestra dirigé par Wynton Marsalis !
http://www.gregoryporter.com/tours/
http://ladefensejazzfestival.hauts-de-seine.net/artistes/gregory-porter