Musicien anglais, Flox a commencé très tôt la musique et a été vite mis au goût de teintes exotiques avec la découverte de  l'album «Regatta de Blanc» de Police. Aux influences ecléctiques et aux influences variées, il vit désormais en France. Du reggae en 3D, voilà à quoi ressemble la musique de Flox. Non qu’il soit utile de porter des lunettes spéciales avec un verre rouge et un autre vert pour l’apprécier. Il suffit simplement de se laisser bercer par les petits édifices sonores bâtis par le chanteur et multi-instrumentiste anglais. Sur «The Words», son deuxième album, celui-ci prend non seulement un malin plaisir à varier les sonorités (un trait de cuivre, un motif de cordes et un bruitage électro peuvent cohabiter dans le même morceau), mais aussi leur profondeur : certaines semblent venir du lointain, quand d’autres viennent caresser au plus près le tympan de l’auditeur. Une impression de douceur encore accentuée par la voix nonchalante de Flox, qui parle plus qu’il ne chante.

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