Assimilé à tort à la vague easy-listening du milieu des années 90, Philippe Katerine a depuis prouvé que son talent était justement de savoir jongler avec les courants musicaux les plus divers. S'il trompe son monde avec son allure classique, un peu dandy, un peu désuète, il s'impose comme un musicien libre qui révolutionne la pop française à coups d'élégantes excentricités et de fausse naïveté. Son album « Robots après tout » marque un  cap. Le titre laisse présager un album résolument électronique, dans lequel Katerine se serait amusé à diriger et dresser les machines. Cependant, malgré les rythmes entraînants et les sonorités électros, ce disque est plus grave, plus concret puisqu'il est ancré dans la réalité politique de son époque. En 2007, il revient avec deux projets très différents. Le premier est son premier livre, « Doublez votre mémoire Journal graphique »de Philippe Katerine et le second est un disque aux sonorité Jazz en collaboration avec le big band nantais Le Gros Cube et qui s'intitule « Le Gros Cube VS Katerine ». En 2010, il sort un  nouvel album sobremment intitulé « Philippe Katerine » sur lequel il fait participer sa famille, femme, fille et parents, qui déchaîne les critiques.

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