De Mozart à Césaria Evora… C’est le RDV des 1001 musiques de RFI présenté par Laurence Aloir, avec des portraits, des entretiens, des sessions live au grand studio de RFI à Issy les Moulineaux et la tournée des festivals en son et en images qui bougent.

Musiques du Monde, ça s’écoute et ça se regarde !
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Réalisation : Laurent Salerno.

 

Horaires

Le samedi vers toutes cibles à 21h10, le dimanche à 02h10 et 21h10 et le lundi à 02h10. (Heures de paris)

1. George Clinton

Le magazine NuGroove, consacré aux musiques blacks urbaines. Cette semaine, Loïc Bussieres reçoit la légende funk, George Clinton.

Né le 22 juillet 1941 à Kannapolis en Caroline du nord, George Clinton s'installe à Plainfield dans le New Jersey, où il forme The Parliaments, une formation de doo-wop amenée à se tranformer en un imposant collectif soul dans les années 1960, sous l'appellation Parliament. Si « I Just Wanna Testify » est le premier hit tardif du groupe en 1967, les albums suivants mélangent joyeusement l'esprit du psychédélisme à un funk débridé, notamment grâce à l'apport du bassiste Bootsy Collins, de Maceo Parker et Fred Wesley, tous trois ex accompagnateurs de James Brown. Les albums « Chocolate City » ou « Mothership Connection » (1975) sont les témoins de cette épopée, où les spectacles du groupe tiennent de la super production cinématographique quand une soucoupe volante arrive sur la scène. Parallèlement, George Clinton fonde Funkadelic auquel participent les mêmes musiciens, et développe le concept du P-Funk au travers d'albums tels « Maggot Brain » en 1971 ou « Free Your Mind and Your Ass Will Follow »(1977). Le chanteur aux tenues extravagantes et aux dreadlocks multicolores assure le spectacle en grand showman qu'il est. Des rapports difficiles avec les maisons de disques, des tournées épuisantes et son addiction à la cocaïne ont raison de Clinton qui sabordent ses deux groupes en 1981. En revenant en solo avec l'excellent et futuriste « Computer Games » (1982), il fait mentir ses détracteurs qui le croient fini : le titre « Atomic Dog » est son premier n°1. Dans les années 90, à l'instar de James Brown, il est l'un des artistes les plus samplés par les rappeurs. Pour les aider dans ce vaste choix, il va jusqu'à publier un album de ses propres samples. Le parcours de George Clinton, sans cesse original et novateur, impose le respect, pour avoir traversé en un demi-siècle tout un pan de l'histoire de la musique noire, du rhythm and blues à la soul et du psychédélisme au funk futuriste.

le myspace de george clinton