Yann Tiersen naît à Brest, dans l'ouest de la France, mais passe la plus grande partie de son enfance à Rennes, à l'ouest aussi, mais un peu moins. C'est là, sous l'influence d'un père mélomane, qu'il découvre la musique et entre au conservatoire. Il y apprend le piano et le violon. A la fin des années 1980, il fait partie de plusieurs groupes de rock, souvent comme guitariste, puis revient à ses premières amours. Solitaire, il choisit de se diversifier, et ajoute d'autres cordes à son arc musical : l'accordéon, le clavecin, le xylophone. En 1995, il sort son premier album, « La Valse des monstres ». Hormis autour de Rennes, où il est l'invité des Transmusicales, il reste encore peu connu. Jusqu'à son troisième album, « Le Phare », qui lui donne l'occasion d'allumer de petites lumières dans les yeux de dizaines de milliers de connaisseurs. Le succès de Yann Tiersen se transforme en fabuleux destin, quand Jean-Pierre Jeunet fait appel à lui pour la bande originale de « Amélie Poulain ». Résultat : plus de 600.000 albums vendus, et une reconnaissance de la profession sous la forme d'une Victoire de la musique. Depuis, l'homme-orchestre continue d'enchaîner les disques, en solitaire ou accompagné d'autres artistes : Dominique A, les Têtes raides, Shannon Wright, et poursuit son travail de collaboration avec le cinéma en signant les bandes originales de « Goodbye Lenin » ou  « Tabarly » et sort un nouvel album « Dust Lane ».

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