
Les portraits de la Bande Passante, une série de feuilletons divisés en plusieurs épisodes sur la vie et l’œuvre d’artistes africains francophones et français également, dont la musique nous berce depuis plus de quatre décennies.
De Manu Dibango à Youssou N’Dour en passant par Jane Birkin et Salif Keïta, découvrez la biographie sonore de ces groupes et chanteurs à travers des archives, souvent exclusives, de leurs débuts à aujourd’hui.
Collaborations, combats, engagements, vie extra-musicale, cinématographique, voire politique. Le tout commenté par le musicien mis à l’honneur, qui revient sur ses plus beaux moments, ses éventuels regrets et ses projets.
Un grand merci à la sonothèque de RFI et à l’INA.
Réalisation : Cécile Bonici
Salif Keita: ses débuts, sa famille (1/5)
Dans la vie de Salif Keita, la musique a toujours été présente, parce qu’au Mali, pays pacifiste et laïque où il est né en 1949, la musique, on vit dedans. Cinquante ans de carrière, ou plutôt, d’apprentissage comme Salif préfère le dire ! Son nom est à jamais associé à ceux du Rail Band ou des Ambassadeurs de Bamako. Ecoutez, dans ce 1er volet, Salif à ses débuts, mais également le témoignage de Tamba Keita, son beau-frère qui a épousé sa sœur, Salimata Keita ou encore celui de Mory Kanté l’un des membres de son premier groupe, le Rail Band en 1972. Au sein de sa famille, il y a ce papa à qui il va rendre hommage sur un album, il se confie aussi à propos de ce père qui va mettre un certain temps à comprendre que la vocation de son fils est la musique.