
Les portraits de la Bande Passante, une série de feuilletons divisés en plusieurs épisodes sur la vie et l’œuvre d’artistes africains francophones et français également, dont la musique nous berce depuis plus de quatre décennies.
De Manu Dibango à Youssou N’Dour en passant par Jane Birkin et Salif Keïta, découvrez la biographie sonore de ces groupes et chanteurs à travers des archives, souvent exclusives, de leurs débuts à aujourd’hui.
Collaborations, combats, engagements, vie extra-musicale, cinématographique, voire politique. Le tout commenté par le musicien mis à l’honneur, qui revient sur ses plus beaux moments, ses éventuels regrets et ses projets.
Un grand merci à la sonothèque de RFI et à l’INA.
Réalisation : Cécile Bonici
Salif Keita: son rapport à la scène et à l’étranger (3/5)
Salif Keita est tout à fait conscient qu’être musicien à Bamako et en Afrique généralement est bien plus compliqué qu’en Europe. Car, pour la majeure partie de la population, décider d'être artiste toute sa vie, c’est avoir emprunté le mauvais chemin. Le Festival des Musiques Métisses d'Angoulême est l’évènement qui va amener Salif en France en 1983. Troisième volet de ce feuilleton dédié au chanteur originaire du Mali, fan de Brassens, au point de demander une minute de silence pour lui dans certains de ses concerts ! Dans cet épisode justement, nous allons nous pencher sur son rapport à la scène et celui qu’il entretient avec l’étranger, de la Côte d’Ivoire où il a vécu, aux États-Unis sans faire l'impasse évidemment sur la France où il s’est installé, il y a une trentaine d'années.