Kolinga, en lingala, une des langues parlées au Congo Brazza, le pays de son papa, ça veut dire "boucler", "encercler", "lier", "aimer". Depuis 7 ans, Kolinga, c’est aussi le nom du groupe que la chanteuse, danseuse et vidéaste de 29 ans, a créé avec Arnaud Estor, guitariste proche du jazz, du style manouche et des percussions mandingues. La recette de leur douce transe ? Un savant mélange de jazz, de soul et d’afro-folk.

Après un premier album remarqué, Earthquake (2017), les premières parties de Bonga, Mayra Andrade ou encore Maceo Parker et un titre, Kongo, enregistré avec Gaël Faye, Kolinga prépare son deuxième opus, Legacy.

Également auteure et compositrice, Rebecca M’Boungou rend hommage en anglais, en français et en lingala, à son héritage culturel et familial. Désormais accompagnée, en plus d’Arnaud Estor, de Jérôme Martineau-Ricotti (batterie), Nico Martin (basse), Jérémie Poirier-Quinot (claviers, chœurs et flûte traversière) et de Vianney Desplantes (euphonium et flugabone), Rebecca M’Boungou fait plusieurs clins d'œil à tous les courants musicaux qui ont accompagné sa vie : des musiques du Congo au r'n'b, en passant par le rap ou le ska.

En juin dernier, Kolinga était à l’affiche de la 26e édition du festival toulousain Rio Loco. Une pluie tropicale a malheureusement empêché Rebecca M’Boungou et ses acolytes de se produire sur la Prairie des Filtres, mais pas de nous rencontrer ! Une conversation en toute intimité et en audio 3D. Un podcast à écouter au casque.

Site officiel / Facebook / YouTube / Instagram

Titres diffusés dans le podcast :

Extraits de l’album Earthquake (2017) : Tender Rain, We Are One, Earthquake, Petit homme, Breath of Love

Extraits de Earthquake – Édition deluxe (2019) : Kongo feat. Gael Faye, Time feat. Boobooz All Star

Nguya Na Ngai (2020)

Mama - Don’t let me (2021)

Pendant notre conversation, Rebecca a évoqué :

Sa rencontre avec Gaël Faye et l’enregistrement du titre Kongo

Sa maman, Claudie Escalé, à laquelle elle rend hommage avec le 1er single de l’album à venir, Mama (don’t let me)

Son papa, le chanteur congolais, Angelou Chevauchet.

Dans le clip du morceau Zebola, en featuring avec Les Tambours de Brazza, on voit Rebecca danser