
Dans le sillon des musiques actuelles du monde, SessionLab pose un regard curieux sur des artistes au parcours singulier. Hortense Volle s’invite à domicile ou sur les chemins de la création (studio, salle de spectacle, tourbus…), pour tisser un portrait sensible où les artistes prennent le temps de se raconter. Une conversation en toute intimité et en audio 3D, au cœur des musiques et de leurs créateurs.
Journaliste : Hortense Volle ; Réalisation : Benjamin Sarralié
Mixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie Besset
Responsable d'unité de production FMM-RFI Labo : Xavier Gibert
Toutes cibles, le dimanche à 16h10 Heure de Paris
Bia Ferreira : artiviste brasileira aux mille combats
Chanteuse, rappeuse, multi-instrumentiste, autrice-compositrice, militante antiraciste et activiste de la communauté LGBTQIA+, la brésilienne Bia Ferreia passe avec une agilité folle du rap à la trap, de la soul au reggae et des rythmes afro-brésiliens au RnB. Portrait d’une artiste au propos hautement politique, au flow parfois rageur, toujours précis. Au rire ravageur aussi !
Bia Ferreira est née il y a tout juste 30 ans dans une famille évangélique du Minas Gerais, au sud-est du Brésil.
À l'âge de 3 ans, elle commence à étudier le piano ; à 12 ans, elle écrit sa première chanson ; à 16 ans, elle quitte le domicile familiale et à 18 ans elle compose Cota Não é Esmola, sur l’importance du système des quotas pour l’accès de la population noire à l’Université. On retrouve ce titre huit ans plus tard sur son 1er album, Igreja Lesbiteriana, Um Chamado (2019), et il fait aujourd’hui partie des lectures obligatoires pour l’examen d’entrée à l’Université de Brasília aux côtés de chansons d'artistes tels que Tom Zé, Elza Soares ou Beto Guedes.
Sur son 2ème album, Faminta (2022), celle qui définit sa musique comme de la MMP (Música de Mulher Preta), de la « musique de femme noire », passe avec une agilité folle du rap à la trap, de la soul au reggae et des rythmes afro-brésiliens au RnB. Bia Ferraira y prêche l’amour et la révolution, la révolution par l’amour. Et bien qu’elle chante en portugais, de part et d’autre de l’Atlantique, son combat pour l’émancipation sociale et affective de tous ceux qui, comme elles, sont victimes de discriminations et d’oppression, touche en plein coeur.
A Toulouse, sur les rives du festival Rio Loco, rencontre avec une artiste au propos hautement politique, au flow parfois rageur, toujours précis. Au rire ravageur aussi !
Journaliste : Hortense Volle
Réalisation : Benjamin Sarralié
Traduction : Tiago Mendes
Voix française : Manon Iattoni
Mixage 3D en Dolby ATMOS pour une écoute immersive au casque : Jérémie Besset
Responsable d'unité de production FMM – RFI Labo : Xavier Gibert
Pour suivre Bia Ferreira :
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Titres diffusés :
Extraits de l’album Faminta (2022) : Dois Dedim ; Grandona ; Quando Voce Me Olha ; Corre ; Eu Tava Em Casa ; Tecnologia Afrodiasporica ; Deixa Que Eu Conto ; A Conta Vai Chegar
Extrait de l’album Igreja Lesbiteriana, Um Chamado (Colmeia 22– 2019 ) : Cota Não é Esmola ; So Voce Me Faz Sentir ; De Dentro do AP ; Nao Precisa Ser Amelia