Theo Hakola
C'est dans le quartier de Pigalle, dans la petite salle du Divan du Monde, que Theo Hakola a fait, jeudi 2 avril, la principale escale parisienne de sa tournée française.
Mais qui est Theo Hakola? Alors que l'Amérique est plongée dans l'obscurité maccarthyste, il naît à 100 kilomètres de Moscou… aux Etats-Unis, dans l'état de Washington. Bien avant la musique, sa jeunesse oscille entre baseball et politique. Un beau jour de 1978, il débarque sur le sol français, riche d'expériences déjà multiples (scénariste, prof, journaliste, photographe, serveur, plongeur, éclairagiste, voyageur ….).
Pourquoi la France? Pour la langue d'abord, et pour l'écriture. Mais la dimension politique du courant punk le séduit et le mène à créer le groupe Orchestre Rouge à Rennes en 80. Si musicalement, le groupe ne bouleverse pas l'histoire du rock, il marque sérieusement les esprits par sa rage révolutionnaire et des prestations scéniques explosives. L'aventure dure trois ans.
Avec Passion Fodder, créé en 1984, Theo Hakola s'oriente vers un rock très riche teinté de folk, de country, de musique cajun, d'une touche punk, le tout dégageant une incroyable intensité. Après cinq albums, des tournées vibrantes et une tentative ratée de lancer le groupe aux USA (89-91), Passion Fodder disparaît en 91 et entre immédiatement dans le cercle des groupes-cultes.
Mais entre temps, en 87, Theo Hakola avait fait très fort en repérant les Bordelais de Noir Désir dont il réalise le premier disque. Dix ans plus tard, après deux albums solo enregistrés à Los Angeles et alors que les maisons de disques en France l'ignorent totalement, Noir Désir renvoit la balle en accueillant Hakola sur leur label Grosse Rose Records pour son troisième album solo "Overflow", sublime dynamite folk-rock, tendre ("La ballade de Fabrice et Clélia") et acide ("Il n'y a pas de jolie fille à droite").
L'Australien Nick Cave craque sur le travail de Théo et lui offre les premières parties de sa tournée européenne en 97. Depuis mars 98, avec son excellent groupe (Thomas Wydler, des Bad Seeds de Nick Cave, à la batterie, Mathieu Texier à la basse, et l'essentielle Bénédicte Villain à l'accordéon et au violon), celui qui revendique une fascination enfantine pour les loups, a repris la route des petites et des grandes villes de l'hexagone pour des concerts qui lui ressemblent : chaleureux, exigeants, intenses et furieusement romantiques.
Catherine Pouplain
Mais qui est Theo Hakola? Alors que l'Amérique est plongée dans l'obscurité maccarthyste, il naît à 100 kilomètres de Moscou… aux Etats-Unis, dans l'état de Washington. Bien avant la musique, sa jeunesse oscille entre baseball et politique. Un beau jour de 1978, il débarque sur le sol français, riche d'expériences déjà multiples (scénariste, prof, journaliste, photographe, serveur, plongeur, éclairagiste, voyageur ….).
Pourquoi la France? Pour la langue d'abord, et pour l'écriture. Mais la dimension politique du courant punk le séduit et le mène à créer le groupe Orchestre Rouge à Rennes en 80. Si musicalement, le groupe ne bouleverse pas l'histoire du rock, il marque sérieusement les esprits par sa rage révolutionnaire et des prestations scéniques explosives. L'aventure dure trois ans.
Avec Passion Fodder, créé en 1984, Theo Hakola s'oriente vers un rock très riche teinté de folk, de country, de musique cajun, d'une touche punk, le tout dégageant une incroyable intensité. Après cinq albums, des tournées vibrantes et une tentative ratée de lancer le groupe aux USA (89-91), Passion Fodder disparaît en 91 et entre immédiatement dans le cercle des groupes-cultes.
Mais entre temps, en 87, Theo Hakola avait fait très fort en repérant les Bordelais de Noir Désir dont il réalise le premier disque. Dix ans plus tard, après deux albums solo enregistrés à Los Angeles et alors que les maisons de disques en France l'ignorent totalement, Noir Désir renvoit la balle en accueillant Hakola sur leur label Grosse Rose Records pour son troisième album solo "Overflow", sublime dynamite folk-rock, tendre ("La ballade de Fabrice et Clélia") et acide ("Il n'y a pas de jolie fille à droite").
L'Australien Nick Cave craque sur le travail de Théo et lui offre les premières parties de sa tournée européenne en 97. Depuis mars 98, avec son excellent groupe (Thomas Wydler, des Bad Seeds de Nick Cave, à la batterie, Mathieu Texier à la basse, et l'essentielle Bénédicte Villain à l'accordéon et au violon), celui qui revendique une fascination enfantine pour les loups, a repris la route des petites et des grandes villes de l'hexagone pour des concerts qui lui ressemblent : chaleureux, exigeants, intenses et furieusement romantiques.
Catherine Pouplain
L'Américain qui aimait la France et les loups
C'est dans le quartier de Pigalle, dans la petite salle du Divan du Monde, que Theo Hakola a fait, jeudi 2 avril, la principale escale parisienne de sa tournée française.
Mais qui est Theo Hakola? Alors que l'Amérique est plongée dans l'obscurité maccarthyste, il naît à 100 kilomètres de Moscou… aux Etats-Unis, dans l'état de Washington. Bien avant la musique, sa jeunesse oscille entre baseball et politique. Un beau jour de 1978, il débarque sur le sol français, riche d'expériences déjà multiples (scénariste, prof, journaliste, photographe, serveur, plongeur, éclairagiste, voyageur ….).
Pourquoi la France? Pour la langue d'abord, et pour l'écriture. Mais la dimension politique du courant punk le séduit et le mène à créer le groupe Orchestre Rouge à Rennes en 80. Si musicalement, le groupe ne bouleverse pas l'histoire du rock, il marque sérieusement les esprits par sa rage révolutionnaire et des prestations scéniques explosives. L'aventure dure trois ans.
Avec Passion Fodder, créé en 1984, Theo Hakola s'oriente vers un rock très riche teinté de folk, de country, de musique cajun, d'une touche punk, le tout dégageant une incroyable intensité. Après cinq albums, des tournées vibrantes et une tentative ratée de lancer le groupe aux USA (89-91), Passion Fodder disparaît en 91 et entre immédiatement dans le cercle des groupes-cultes.
Mais entre temps, en 87, Theo Hakola avait fait très fort en repérant les Bordelais de Noir Désir dont il réalise le premier disque. Dix ans plus tard, après deux albums solo enregistrés à Los Angeles et alors que les maisons de disques en France l'ignorent totalement, Noir Désir renvoit la balle en accueillant Hakola sur leur label Grosse Rose Records pour son troisième album solo "Overflow", sublime dynamite folk-rock, tendre ("La ballade de Fabrice et Clélia") et acide ("Il n'y a pas de jolie fille à droite").
L'Australien Nick Cave craque sur le travail de Théo et lui offre les premières parties de sa tournée européenne en 97. Depuis mars 98, avec son excellent groupe (Thomas Wydler, des Bad Seeds de Nick Cave, à la batterie, Mathieu Texier à la basse, et l'essentielle Bénédicte Villain à l'accordéon et au violon), celui qui revendique une fascination enfantine pour les loups, a repris la route des petites et des grandes villes de l'hexagone pour des concerts qui lui ressemblent : chaleureux, exigeants, intenses et furieusement romantiques.
Catherine Pouplain