Africando au Bataclan

Chaud devant ! Samedi 25 avril, de 21h00 à 6h00 du matin, la salle parisienne du Bataclan dans le quartier de la République a offert à un public en liesse une nuit aux couleurs de la Salsa avec en vedette le groupe Africando.

Après une première partie assurée par les Dominicains de Mangu et leur ragga-salsa, puis par quelques DJ's, c'est à minuit tapante qu'Africando envahit la scène pour trois heures de danse effrénée. Le groupe était de passage à Paris pour la sortie de son quatrième album, "Baloba" (Celluloïd/Mélodie).

Apparu en 93 avec leur premier album éponyme, Africando fut considéré comme le renouveau de la salsa latino-africaine. Créé à l'initiative du producteur Ibrahima Sylla et de l'arrangeur malien Boncana Maiga, le groupe tient sa particularité de ce qu'il réunit des chanteurs sénégalais (Medoune Diallo, Nicolas Menheim et Pap Seck) et la crème des musiciens afro-cubains made in New York. Lorsque Pap Seck meurt en 95, c'est le génial danseur béninois Gnonnas Pedro qui le remplace rejoint par le chanteur cubano-portoricain Ronnie Barro. Le mélange donne une Salsa détonante chantée en wolof, en fon ou en malinké.

Sur scène, le groupe était entouré de nombreux amis musiciens, de choristes et de danseurs, le tout mené par un chef d'orchestre (et percussionniste) hors pair. L'ambiance devenait à chaque titre un peu plus survoltée et pendant trois heures, le groupe reprit nombre de ses anciens titres, en particulier de l'album précédent "Comba Salsa". En revanche, ils laissèrent de côté l'étonnante reprise de "Aïcha", de Khaled, entendue dans le dernier album.

Catherine Pouplain

La salsa africaine

Chaud devant ! Samedi 25 avril, de 21h00 à 6h00 du matin, la salle parisienne du Bataclan dans le quartier de la République a offert à un public en liesse une nuit aux couleurs de la Salsa avec en vedette le groupe Africando.

Après une première partie assurée par les Dominicains de Mangu et leur ragga-salsa, puis par quelques DJ's, c'est à minuit tapante qu'Africando envahit la scène pour trois heures de danse effrénée. Le groupe était de passage à Paris pour la sortie de son quatrième album, "Baloba" (Celluloïd/Mélodie).

Apparu en 93 avec leur premier album éponyme, Africando fut considéré comme le renouveau de la salsa latino-africaine. Créé à l'initiative du producteur Ibrahima Sylla et de l'arrangeur malien Boncana Maiga, le groupe tient sa particularité de ce qu'il réunit des chanteurs sénégalais (Medoune Diallo, Nicolas Menheim et Pap Seck) et la crème des musiciens afro-cubains made in New York. Lorsque Pap Seck meurt en 95, c'est le génial danseur béninois Gnonnas Pedro qui le remplace rejoint par le chanteur cubano-portoricain Ronnie Barro. Le mélange donne une Salsa détonante chantée en wolof, en fon ou en malinké.

Sur scène, le groupe était entouré de nombreux amis musiciens, de choristes et de danseurs, le tout mené par un chef d'orchestre (et percussionniste) hors pair. L'ambiance devenait à chaque titre un peu plus survoltée et pendant trois heures, le groupe reprit nombre de ses anciens titres, en particulier de l'album précédent "Comba Salsa". En revanche, ils laissèrent de côté l'étonnante reprise de "Aïcha", de Khaled, entendue dans le dernier album.

Catherine Pouplain