Rokia Traore

Originaire du Mali, terre africaine où les voix féminines sont magiques et fabuleuses (Nahawa Doumbia, Oumou Sangare, Fanta Damba, …), la jeune Rokia Traore est en France ces jours-ci pour présenter son nouvel, et premier album, 'Mouneïssa' (Indigo/Label bleu, 1998) au public français.

Elue 'Découverte RFI 97' en septembre dernier, Rokia Traore est devenue en quelques mois une des têtes d'affiche de la nouvelle chanson malienne. Fille de diplomate, Rokistou Missiri Traore passa ses premières années entre la Belgique, l'Algérie et l'Arabie Saoudite. De retour au Mali à 12 ans, la jeune fille devient l'élève d'un musicien, Massamou Wéllé Diallo, avec lequel elle apprend les rudiments de la musique et surtout du chant. Dotée d'une voix à la fois fragile et exceptionnelle, Rokia est repérée par Ali Farka Touré et sort en 1995, "Finini", titre qui la révèle et la lance. Elle décide alors de devenir musicienne professionnelle. De cours de chant à Bamako en stage dans une compagnie à Abidjan, Rokia se retrouve en mai 97 sur la scène du Festival des Musiques métisses d'Angoulême en France où elle remporte un solide succès. Tout naturellement, elle se retrouve, en septembre, sélectionnée au concours 'Découverte-RFI/Afrique 97'. Et l'emporte haut la main.

C'est en France, à Amiens, que Rokia Traore enregistre son premier album qui arrive dans les bacs dès janvier 98. Auteur-compositeur, la jeune femme Bamanan (son ethnie et aussi la langue de tous ses textes), a réussi de savantes associations entre instruments, voix et styles. Elle représente indéniablement le Mali moderne, qui évolue sans jamais perdre de vue d'indispensables traditions.

En revanche, c'est à Bamako, qu'à la veille de la Coupe du Monde de football, Rokia Traore a enregistré dans les studios de Salif Keïta une version en Bamanan de "La Cour des Grands", l'hymne d'ouverture, qui le 10 juin sera interprété à Paris par le Sénégalais Youssou N'Dour et la Belge Axelle Red.

Le 25 mai au Café de la Danse , la fine Rokia Traoré devrait en toute logique enchanter le public parisien. Puis le 1er juin, elle retrouvera le Festival d'Angoulême qui, l'an passé, avait craqué pour elle.
A juste titre !

La lauréate 'Découverte RFI 97' en tournée française

Originaire du Mali, terre africaine où les voix féminines sont magiques et fabuleuses (Nahawa Doumbia, Oumou Sangare, Fanta Damba, …), la jeune Rokia Traore est en France ces jours-ci pour présenter son nouvel, et premier album, 'Mouneïssa' (Indigo/Label bleu, 1998) au public français.

Elue 'Découverte RFI 97' en septembre dernier, Rokia Traore est devenue en quelques mois une des têtes d'affiche de la nouvelle chanson malienne. Fille de diplomate, Rokistou Missiri Traore passa ses premières années entre la Belgique, l'Algérie et l'Arabie Saoudite. De retour au Mali à 12 ans, la jeune fille devient l'élève d'un musicien, Massamou Wéllé Diallo, avec lequel elle apprend les rudiments de la musique et surtout du chant. Dotée d'une voix à la fois fragile et exceptionnelle, Rokia est repérée par Ali Farka Touré et sort en 1995, "Finini", titre qui la révèle et la lance. Elle décide alors de devenir musicienne professionnelle. De cours de chant à Bamako en stage dans une compagnie à Abidjan, Rokia se retrouve en mai 97 sur la scène du Festival des Musiques métisses d'Angoulême en France où elle remporte un solide succès. Tout naturellement, elle se retrouve, en septembre, sélectionnée au concours 'Découverte-RFI/Afrique 97'. Et l'emporte haut la main.

C'est en France, à Amiens, que Rokia Traore enregistre son premier album qui arrive dans les bacs dès janvier 98. Auteur-compositeur, la jeune femme Bamanan (son ethnie et aussi la langue de tous ses textes), a réussi de savantes associations entre instruments, voix et styles. Elle représente indéniablement le Mali moderne, qui évolue sans jamais perdre de vue d'indispensables traditions.

En revanche, c'est à Bamako, qu'à la veille de la Coupe du Monde de football, Rokia Traore a enregistré dans les studios de Salif Keïta une version en Bamanan de "La Cour des Grands", l'hymne d'ouverture, qui le 10 juin sera interprété à Paris par le Sénégalais Youssou N'Dour et la Belge Axelle Red.

Le 25 mai au Café de la Danse , la fine Rokia Traoré devrait en toute logique enchanter le public parisien. Puis le 1er juin, elle retrouvera le Festival d'Angoulême qui, l'an passé, avait craqué pour elle.
A juste titre !