Ophélie Winter

Elle est très très célèbre. Elle vend beaucoup d'albums. Les jeunes l'adoooorent! Elle est partout. Elle est une star. On ne peut pas y échapper. C'est un phénomène qui a pour nom Ophélie Winter.

Sa vie, son œuvre, son deuxième album

Elle est très très célèbre. Elle vend beaucoup d'albums. Les jeunes l'adoooorent! Elle est partout. Elle est une star. On ne peut pas y échapper. C'est un phénomène qui a pour nom Ophélie Winter.

Contrairement à son titre "Privacy" (East West/3984 24334-2), c'est à grand (très grand) renfort de promotion que sort le deuxième album d'Ophélie Winter le vendredi 28 août 98. Cliente de choix pour les médias, Ophélie ne lésine pas sur les moyens pour assurer le succès de ses œuvres. Ophélie est une travailleuse. Mais si par une magie que je ne m'explique pas, vous ignorez qui est mademoiselle Ophélie, lisez attentivement ces quelques lignes.

Agée de 24 petites années, la jeune femme est née d'une idylle franco-américaine entre un crooner façon costume de velours et brushing savant et une jeune mannequin belle et blonde comme sa fille. Flanquée de son frère Michael, Ophélie grandit plutôt côté maman que papa. Déjà très travailleuse, la petite fille touche à la chanson pour enfants dans les années 80 puis au mannequinat au début de la décennie qui suit.

Assez vite, Ophélie en a marre de poser en soutien-gorge et louche sérieusement du côté de la chanson, la vraie. La voilà donc en studio pour enregistrer quelques titres couçi-couça sous les bons auspices du label Carrère, "légendaire" label de Sheila. Mais voilà, Ophélie n'est pas Sheila. Elle fait ce qu'elle veut, pas ce que Carrère veut. A la veille de ses 20 ans, la petite Winter croise le chemin d'un homme d'un mètre cinquante-neuf que tout le monde appelle alors Prince. Elle fonce enregistrer avec lui. On la comprend, le label Paisley Park est plus sexy que le label Carrère…

En 1994, c'est au tour d'Ophélie de jouer les princesses. En un rien de temps, elle fait vedette à la télé et idole chez les jeunes. Du côté musique, Carrère devient East West sous la coupe du directeur artistique Michael Wynen. Ophélie intègre le label nouvelle mouture, enregistre son premier album, et pour Noël 95, le premier extrait "Dieu m'a donné la foi" convertit toute la France. Variété funky-sucrée bilingue et hautement américanisée, le single s'écoule à 500.000 copies, chiffre doublé par les ventes de l'album "No Soucy" en 96. Ah, j'oubliais 100.000 petits exemplaire de "Soon", version internationale du dit album. Vedette devenue star, Ophélie est partout, sur les plateaux de télé, de ciné et dans les journaux en tous genres. In-con-tour-na-ble !

C'est donc au sommet de sa folle notoriété que la belle sort le deuxième chapitre de sa production, "Privacy". Pour réaliser l'objet en question, elle a recruté les professionnels les plus en vue du moment : le producteur Anders "Bag" Bagge (Ace of Base), les compositeurs Shelly Peiken et Guy Roche (Brandy, Aalyah) ou le remixer Niven Garland (Madonna). Elle a travaillé à New York, Stockholm et Londres. Elle s'en est donné du mal, Ophélie, pour faire du bon boulot. C'est une travailleuse. Et c'est du bon boulot ! C'est propre, efficace, le calcul est parfait. Ce disque va se vendre, être écouté et être apprécié par d'innombrables oreilles. Qu'est-ce qu'on peut y faire ?