Sylvie Vartan
Après Sheila, il y a Sylvie. L'autre figure emblématique des yé-yé, cette variété légère qui faisait danser la France dans les années 60, s'offre un retour discographique. Mais dans son cas, l'absence fut moins longue : si Sylvie n'occupe plus le devant de la scène médiatique comme naguère, elle continue de faire régulièrement parler d'elle. En sortant par exemple un album tous les deux ou trois ans.
Sensible
Cette native de Bulgarie chante toujours l'âme slave, avec nostalgie, "ses blessures et ses brûlures". Mais aussi tout ce qui fait la vie des femmes de sa génération : la lassitude de l'amour, les rencontres fugaces, les déchirements, les reconquêtes. Et les enfants, avec "Darina", en hommage à la petite Bulgare qu'elle vient d'adopter. On reconnaîtra même à Sylvie Vartan une certaine indépendance d'esprit, le courage de ne pas donner dans le "jeunisme" à outrance comme tant d'autres le font, en cédant par exemple au remix techno d'un vieux tube.
Loin de ces tentations là, Sylvie se cherche un vrai répertoire. Après en avoir étonné plus d'un lors de son dernier Casino de Paris (en 95), en reprenant Nougaro, Brel et Ferré, elle va aujourd'hui encore plus loin, et chante un texte de Charles Beaudelaire. Pour le reste, la chanteuse s'est entourée d'une équipe d'auteurs et de compositeurs sans surprise, Didier Barbelivien, Marc Lavoine, Richard Cocciante, Eric Chemouny... et David Hallyday, le fils, qui signe un pur morceau de rock n'roll.
Au terme de l'album, on redécouvre une Sylvie Vartan sans doute plus que jamais en accord avec elle même. Pas de doute, l'assurance vient avec le temps. La femme y a sans doute gagné. La voix aussi.
La plus belle pour aller danser
Après Sheila, il y a Sylvie. L'autre figure emblématique des yé-yé, cette variété légère qui faisait danser la France dans les années 60, s'offre un retour discographique. Mais dans son cas, l'absence fut moins longue : si Sylvie n'occupe plus le devant de la scène médiatique comme naguère, elle continue de faire régulièrement parler d'elle. En sortant par exemple un album tous les deux ou trois ans.
Sensible
Cette native de Bulgarie chante toujours l'âme slave, avec nostalgie, "ses blessures et ses brûlures". Mais aussi tout ce qui fait la vie des femmes de sa génération : la lassitude de l'amour, les rencontres fugaces, les déchirements, les reconquêtes. Et les enfants, avec "Darina", en hommage à la petite Bulgare qu'elle vient d'adopter. On reconnaîtra même à Sylvie Vartan une certaine indépendance d'esprit, le courage de ne pas donner dans le "jeunisme" à outrance comme tant d'autres le font, en cédant par exemple au remix techno d'un vieux tube.
Loin de ces tentations là, Sylvie se cherche un vrai répertoire. Après en avoir étonné plus d'un lors de son dernier Casino de Paris (en 95), en reprenant Nougaro, Brel et Ferré, elle va aujourd'hui encore plus loin, et chante un texte de Charles Beaudelaire. Pour le reste, la chanteuse s'est entourée d'une équipe d'auteurs et de compositeurs sans surprise, Didier Barbelivien, Marc Lavoine, Richard Cocciante, Eric Chemouny... et David Hallyday, le fils, qui signe un pur morceau de rock n'roll.
Au terme de l'album, on redécouvre une Sylvie Vartan sans doute plus que jamais en accord avec elle même. Pas de doute, l'assurance vient avec le temps. La femme y a sans doute gagné. La voix aussi.
Sylvie Vartan Sensible (Mercury) 1998