Les Têtes raides
Ambiance festive sur le vieux port, avec des Têtes Raides certes toujours aussi peu disertes et souriantes sur scène, mais redoutables d’efficacité. Au menu: cuivres déchaînés, riffs électriques et communion avec le public.
Tambour battant
Ambiance festive sur le vieux port, avec des Têtes Raides certes toujours aussi peu disertes et souriantes sur scène, mais redoutables d’efficacité. Au menu: cuivres déchaînés, riffs électriques et communion avec le public.
Feux d’artifice, passage surprise de Bernard Lavilliers venu fêter le papa des Francos avec le percussionniste Mino Cinellu... La soirée du 14 juillet avait de légitime airs de fête, que l’électrisant concert des Têtes Raides n’a fait que renforcer. La voix éraillée de leur chanteur Christian Olivier avait beau ouvrir les hostilités d’un cinglant "qu’est-ce qu’on se fait chier !", du titre de leur dernier album, la marée humaine venue noircir le St Jean d’Acre ne s’y trompait pas, et accueillait avec la chaleur de rigueur (applaudissements nourris et slams continuels !) les imparables tourneries du septet. Entre un Hexagone tranchant emprunté à Renaud et Ginette, repris par la chorale francofolle, les fortes Têtes remplissait leur contrat rochelais avec ce live mené tambour battant.
Loïc Bussières