La France rock
Paris n’a pas le monopole du rock ! D’autres villes sont de véritables viviers d’artistes, de tendances, de labels, encore aujourd’hui. Voici une carte, forcément incomplète, des principales villes rock en France dans les années 1980, avec un échantillon des artistes les plus (in) connus :
Cartographie du rock en France dans les années 1980
Paris n’a pas le monopole du rock ! D’autres villes sont de véritables viviers d’artistes, de tendances, de labels, encore aujourd’hui. Voici une carte, forcément incomplète, des principales villes rock en France dans les années 1980, avec un échantillon des artistes les plus (in) connus :
Rennes : la "capitale de la Bretagne", au sommet de sa créativité au début des années 1980, produit quelques uns des plus novateurs et des plus populaires artistes français : la new wave douloureuse de Marquis de Sade, de Marc Seberg, le rock esthète d’Octobre, le funk froid d’Ubik, le rock variété de Niagara, celui, tendu, des Nus, de Complot Bronswick, de Kalashnikov et de son leader Dominic Sonic. Dans un registre pop, Etienne Daho est sans conteste la star, toujours actif aujourd’hui.
Lyon : Killdozer, les Snapping Boys, Marie et les Garçons, Electric Callas, Carte de Séjour… la rivale de Paris ne manque pas de ressources mais c’est grâce à Starshooter et son chanteur Kent qu’elle arrive à lui faire la nique.
Bordeaux : Noir Désir, le "navire amiral" du rock français, naît ici. Gamine sort un tube (Voilà les anges) et disparaît après le deuxième album. D’autres groupes comme Kid Pharaon and the Lonely Ones mènent une carrière "underground".
Strasbourg : Kat Onoma démarre dans les années 1980 avec un son hors normes qui mélange avec classe références Velvet Underground et sonorités jazz. Le groupe atteint son apogée dans les années 1990.
Rouen : c’est dans ce chef-lieu de la Haute Normandie que sont nés les Dogs à la fin des années 1970. Excellent groupe de scène, les Dogs restent un étalon du rock français en version anglaise tout au long des années 1980.
Le Havre : le port d’attache de Little Bob – fils d’immigré, né en Italie –, véritable légende du rock français qui délivre depuis la fin des années 1970 un authentique blues rock inspiré du MC5 et de Dr Feelgood. Sa réputation dépasse les frontières françaises. Dans sa foulée est apparu un autre rocker magnifique, Marc Minelli.
Angers : de cette ville tranquille des Pays de Loire sort un groupe punk-grunge qui n’a rien à envier à Nirvana : les Thugs, qui tournent même aux USA et signent sur un label américain, Sub Pop.
Nancy : berceau de Kas Product, groupe électro-punk (boîtes à rythmes, synthés, guitarres) et, dans un registre plus chanson, de Charlélie Couture.
Evreux : un groupe émergea, les excellents Roadrunners.
Discographie du punk et du rock français : http://euthanasie.propagande.org/
La scène française en photos de François Poulain : http://scenesderockenfrance.com/
Les labels alternatifs français avec biographies de quelques groupes : http://www.geocities.com/SunsetStrip/Alley/1875/indexf.html
L’histoire du rock français underground 1980-1997 : http://membres.lycos.fr/rockfrancais/