Des Wriggles chauds, chauds, show !
Pour leur premier passage au Francofolies, les Wriggles ont littéralement soulevé un Grand Théâtre plein à craquer. Leur prestation toute en rythme et en humour à fait souffler une bourrasque de folie sur les Francos. En deux mots: quel show!
Pour leur premier passage au Francofolies, les Wriggles ont littéralement soulevé un Grand Théâtre plein à craquer. Leur prestation toute en rythme et en humour à fait souffler une bourrasque de folie sur les Francos. En deux mots: quel show!
Tout de rouge vêtus, les Wriggles débarquent sur leur chaise de bureau à roulettes . Lumières rouges. Franck Zerbib s'avance, il laisse ses quatre camarades en retrait . Spot blanc sur lui. "Moi d'abord" et ses paroles amères sur l'individualisme débute. Pas le temps de souffer, ses comparses (branchés sur le 100 000 wolts) le rejoignent pour le refrain. Deuxième morceau, "Ce que les temps sont durs". "Bonsoir" lancent-ils tous en cœur. Ovation. Les premiers rangs reprennent en cœur la poétique prose des Wriggles. Certes, ce n'est pas du Brassens (jamais plus il n'y aura de gorille) mais que leurs paroles sont bien balancées. Et sur de bonnes mélodies . Y'a pas à dire, c'est du travail de précision.
Côté mise en scène, même chose. Ca fleure bon le perfectionnisme. Un peu plus et on croirait que tout est joué au feeling, dans un enchaînement de figures de style non imposées. Fausse impression, confirmée par une folie que l'on sent contenue par la mise en scène. Christophe Gendrea, un des membres du groupe, cet après-midi en salle de presse:"On ne laisse pas de place à l'impro." Mais après tout, cela a-t-il quelconque importance? Manifestement, non. Car le public joue, tape dans les mains et chante sur les tubes du quintet: Poupine et Thierry, La petite olive. Il en demande, debout, en redemande, encore debout et en re-re-demande toujours debout malgré la chaleur qui règne dans le grand théâtre. Bilan d'un spectateur:" C'était excellent." Bilan d'un autre, plus pragmatique celui-là:"Maintenant, on va boire quinze bières". Eh oui, les Wriggles, c'était show!