Philippe Constantin : dix ans déjà
Les hommes de l'ombre, peu connus du grand public ont parfois une grande influence. C'était le cas de Philippe Constantin, mort prématurément le 3 janvier 1996 et qui fut un véritable découvreur de talents.
En 1996, le grand découvreur de talent nous quittait
Les hommes de l'ombre, peu connus du grand public ont parfois une grande influence. C'était le cas de Philippe Constantin, mort prématurément le 3 janvier 1996 et qui fut un véritable découvreur de talents.
Philippe Constantin, journaliste, directeur de maisons de disques et avant tout un immense découvreur de talent, est décédé voilà dix ans. Il aurait aujourd'hui 60 ans. Il était considéré comme un pionnier de l'industrie du rock en France, avant de se consacrer à la promotion d'artistes catalogués sous le nom générique de "musique du monde". Co-fondateur du magazine Rock & Folk, il fut aussi journaliste à Jazz Hot avant d'entrer chez Pathé Marconi. En 1978 il participe au lancement de Virgin France puis prend la direction de Barclay en 1984.
Le long des années 80 il a lancé entre autres, Jacques Higelin, Téléphone, les Rita Mitsouko, Etienne Daho, Stéphane Eicher, Kent, Enzo Enzo, Bernard Lavilliers et Mory Kanté.
En 1990, il débute une seconde carrière en prenant la tête de la maison de disques Mango Island, spécialisée dans les musiques du monde. Il se consacre alors a la promotion d'artistes comme Ismaël Lo, Baaba Maal, Angélique Kidjo ou encore Salif Keïta. Dix ans après sa mort, son empreinte façonne toujours l'industrie française du disque. D'ailleurs, pour honorer sa mémoire, un "Prix Constantin" est décerné chaque année à des jeunes artistes prometteurs, une façon de continuer son œuvre.