Le téléchargement légal prend son envol

Au Marché International du Disque et de l' Édition Musicale (MIDEM) à Cannes, la conférence de presse annuelle du SNEP (Syndicat National de l'Édition Phonographique) a lieu lundi 23 janvier dernier. Il en ressort que la baisse du chiffre d'affaire réalisé sur les ventes de disques a été quasiment compensée en 2005, par les téléchargements payants.

L'érosion des ventes compensée par les téléchargements payants.

Au Marché International du Disque et de l' Édition Musicale (MIDEM) à Cannes, la conférence de presse annuelle du SNEP (Syndicat National de l'Édition Phonographique) a lieu lundi 23 janvier dernier. Il en ressort que la baisse du chiffre d'affaire réalisé sur les ventes de disques a été quasiment compensée en 2005, par les téléchargements payants.

Voilà une nouvelle qui devrait plaire aux empêcheurs de télécharger en rond ! Malgré le "peer-to-peer", les ventes de musique sont restées stables en 2005. Grâce à qui ? Aux internautes, justement… Explication de texte avec chiffres à l'appui. L'an dernier, les recettes liées aux ventes de disques en magasin ont baissé de 8,6 % (par rapport à 2004), selon le Syndicat National de l'Édition Phonographique (SNEP), un organisme qui représente les métiers du disque.

Dans le même temps, le nombre de titres téléchargés légalement sur la toile était multiplié par cinq, tout comme les recettes liées à ces téléchargements en bonne et due forme. D'où la compensation de ces deux chiffres en volume et une baisse réelle des recettes liées aux ventes de disques plutôt limitée (- 2,6 % par rapport à 2004). Le SNEP l'explique par la baisse du prix des CDs (- 23 % pour les singles, -15 % pour les albums entre 2003 et 2005). Exit donc les craintes des majors compagnies vis-à-vis du grand méchant Internet synonyme de pertes colossales ? Non. Mais cela n'a pas empêché Gilles Bressand, le président du SNEP de constater que "l'économie numérique est une réalité tangible". A quand l'Internet sauveur des grandes maisons de disques ?