Louis
Une mèche rebelle, un air charmeur et une allure de dandy très parisien, son vrai nom, c’est Louis Ronan Choisy mais, sur scène, il se fait appeler Louis. Après un premier album solo D’apparences en apparences enregistré en 2003, à tout juste 29 ans, il sort son deuxième opus La nuit m’attend.
La nuit m’attend
Une mèche rebelle, un air charmeur et une allure de dandy très parisien, son vrai nom, c’est Louis Ronan Choisy mais, sur scène, il se fait appeler Louis. Après un premier album solo D’apparences en apparences enregistré en 2003, à tout juste 29 ans, il sort son deuxième opus La nuit m’attend.
Ce jeune auteur-compositeur n’en est pas à ses débuts. Ancien leader du groupe rock Ika dans les années 90, il s’est produit sur scène avec plus de 350 concerts. Quelques années plus tard, il change de registre grâce à une rencontre décisive, celle du producteur Dorian Chaillou qui l’aide à trouver sa voix et travailler ses rythmes. Alors, en solo, il s’exerce avec son piano dans des petites salles et enchaîne les premières parties (Sanseverino, Dani, Cali, Dany Brillant). Finalement, il impose son style parmi la génération des jeunes chanteurs à textes : une voix grave et suave à la Marc Lavoine, accompagnant une pop douce et délicate.
A travers douze titres, il chante la beauté grave et légère des femmes, livrant ses émotions, au fil de ses nuits blanches. "Les textes de l’album ont été écrits en discothèque et les mélodies, le soir en rentrant. D’où l’atmosphère moite, érotique et déjantée de la nuit", révèle le chanteur. Des textes rythmés et poétiques, qui oscillent entre provocation et sensualité sur fond d’arrangements (réalisés par Alexandre Zaria, ancien collaborateur de Noir Désir), parfois trop mécaniques et bruyants.
A Souchon, il emprunte le titre La vie ne vaut rien, pour décréter, romantique, "La vie ça ne vaut rien/ Sans ton corps qui va contre le mien". Contemplateur transi, dans L’avoir ce soir, il exprime le désir d’une femme qui enfile sa robe légère pour retrouver un homme. Poète nostalgique, il décline des vers de Rimbaud (Rêvé pour l’hiver), puis dévoile sur des rythmes sautillants, sa Lady Lolita, aux accents gainsbouriens. Sans oublier, Opium, fumée de rêve, reprise de Jacques Dutronc et Bambou donnant lieu à un duo très sensuel avec Virginie Ledoyen. Un tube en puissance…
Louis La nuit m’attend (Columbia/SonyBmg) 2006