[T]ékël attaque
Après avoir lancé quelques bombes sonores sur les pistes, [T]ékël s’essaye au gros calibre avec un premier album éponyme.
Premier album
Après avoir lancé quelques bombes sonores sur les pistes, [T]ékël s’essaye au gros calibre avec un premier album éponyme.
Les danseurs connaissaient depuis trois ans la musique de [T]ékël, ce duo au nom canin à coucher dehors. Les Parisiens ont franchi le pas du premier album, composé d’inédits. Le disque s’ouvre avec Mycose The Night, instrumental hypnotique prêt à nous emporter jusqu’au bout de la nuit. Les jeux de mots ne s’arrêtent pas là (Flambi, Cif…), les deux garçons ne se prennent vraiment pas au sérieux.
Julien Briffaz et Loïc Le Guillou étaient batteur et guitariste dans un groupe de rock, qui a finalement implosé. Nos deux compères ont alors poursuivi dans la musique. Julien a créé son label en 1998, sur lequel ont été signées les élucubrations d’Ark, un laborantin faisant exploser le rock au contact des machines. [T]ékël poursuit la même ambition, avec un goût prononcé pour la danse et les déflagrations sonores.
Mais le tempo peut se faire plus funky pour épouser des voix, (Tutut, Pulco ou Placid), créant une pop électronique que ne renierait pas Tiga ou DJ Hell, et qui lorgne vers le rock énergique (Simone Garnier). Mais les rafales électroniques de Créteil Connexion ou le Ronron des basses ramènent l’auditeur aux premières amours du duo : la techno.
[T]ékël [T]ékël (Initial Cuts/Discograph) 2006