Les héritiers d'Aznavour
En cette journée consacrée au retour discographique de Charles Aznavour sur RFI, l'émission Grand Reportage donne un coup de projecteur à la nouvelle génération de chanteurs français qui se revendique de Monsieur Charles.
"J'm'voyais déjà / en haut de l'affiche". Charles Aznavour a chanté ce titre bien après avoir connu la célébrité. Un grand nombre de jeunes artistes ont du chantonner ce refrain et y croire un peu. Quelques uns revendique une certaine filiation, en tout cas une grande admiration pour cet artiste toujours fringant et inspiré.
Certains de ces artistes francophones ont eu le privilège d'être signées dans sa maison d'édition, les éditions Raoul-Breton. La Québécoise Lynda Lemay, se revendique depuis longtemps élève du maître. Quant à lui, il la "parraine" depuis ses débuts en France, un peu plus d'une dizaine d'année. La Française Agnès Bihl, auteure en 2005 d'un album intitulé Merci Maman Merci Papa, déclare que pour elle, le chanteur est une leçon !
Il est aussi question de la révélation 2006 Grand Corps Malade, qui a permis de populariser le slam en France, qui slame sur un des textes du grand Charles. Bratsch, groupe français aux influences tsiganes, propose dans son prochain disque Plein du monde un duo franco-arménien avec "un mec assez costaud" pour reprendre leurs mots, Aznavour.
Dany Brillant raconte quant à lui que Charles Aznavour qui lui a donné envie d'écrire. Il le considère sans doute comme un modèle et a déjà repris certaines de ses chansons comme "Sur ma vie" en 99. Une fois de plus, dans son nouveau cd à paraître Histoire d'un amour, il reprendra son maître à chanter.
Pour finir, Gérard Davoust, le PDG des éditions Raoul Breton et associé d'Aznavour depuis 1992, évoque cet artiste connu à l'international qu'il vouvoie toujours malgré ces nombreuses années côte à côte. De son côté, Charles Aznavour explique pourquoi il aime cette nouvelle génération récemment débarquée, synonyme de bouffée d'air pur pour la chanson.