Le meilleur du zouk love
Sortie cette année chez WEA, la compilation Le meilleur du zouk love fait apparaître les audaces et faiblesses de la nouvelle génération du zouk.
Medhy Custos, Perle Lama, Slaï et les autres
Sortie cette année chez WEA, la compilation Le meilleur du zouk love fait apparaître les audaces et faiblesses de la nouvelle génération du zouk.
Elizio, Medhy Custos, Princess’Lover… Tous ont relancé dans les années 2000 un genre usé en intégrant à leur musique le "zouk free-style" du Brésil et le "zouk r'n'b" inventé en région parisienne. De cette vague, qui a vraiment décollé à la signature de Slaï avec la major Sony en 2005, se détachent quelques talents. Comme Perle Lama (Prix Sacem 2003 et 2006), adepte d’un zouk mâtiné de reggae et de hip hop, Kaysha, ex-rappeur de Jean-Michel Rotin, le précurseur de ce mouvement, ou Fanny, actuelle meilleure vente zouk de l’année avec 15 000 albums écoulés en France.
La seconde spécificité de la nouvelle vague est son métissage : Caribéens grandis en Métropole (Elizio, Princess’Lover) ou enfants d’immigrés africains (Slaï, Kaysha, Soumia), ces artistes ont partagé ensemble une même culture urbaine. Troisième et dernière particularité : la polémique que l'arrivée de ces pousses suscite entre générations. Une véritable querelle entre anciens et modernes : les premiers reprochant aux seconds leur manque de créativité, la vacuité de leurs textes (à l’exception de Perle Lama et Medhy Custos) et leur timide usage du créole.
Quelques voix s’élèvent tout de même pour les soutenir. Jocelyne Béroard applaudit le talent de Perle Lama et Georges Décimus considère que l’usage du français a permis un désenclavement du zouk. "La signature par des majors de quelques artistes est en train de relancer la vague zouk", analyse Tchéco, producteur chez Aztec (ex-Créon Music), un label qui vient d’ouvrir un département baptisé "zouk swing".
Ecoutez un extrait de
par Medhy Custos
Compilation Le meilleur du Zouk Love (WEA) 2008