Allain Leprest dans un monde en sursis

Allain Leprest publie son dixième album. Quatorze nouveaux morceaux sous l’intitulé de Quand auront fondu les banquises. Le temps qui passe, de cafetières en cafetières, sa mort qu’il nous fait danser sur un air de country, la fin du monde. Leprest qui se bat avec brio contre la maladie ne tombe pas dans le pathos, mais reste fidèle à sa poésie décalée. Fin 2007, Allain nous conviait Chez Leprest. Une jolie façon de nous replonger dans son répertoire grâce à quelques amis invités. Chacun en duo avec l’auteur, donnait une nouvelle vie à seize de ses chansons. Un second volume avec d’autres chanteurs est en préparation et un troisième n’est pas à exclure.

Nouvel album, Quand auront fondu les banquises

Allain Leprest publie son dixième album. Quatorze nouveaux morceaux sous l’intitulé de Quand auront fondu les banquises. Le temps qui passe, de cafetières en cafetières, sa mort qu’il nous fait danser sur un air de country, la fin du monde. Leprest qui se bat avec brio contre la maladie ne tombe pas dans le pathos, mais reste fidèle à sa poésie décalée. Fin 2007, Allain nous conviait Chez Leprest. Une jolie façon de nous replonger dans son répertoire grâce à quelques amis invités. Chacun en duo avec l’auteur, donnait une nouvelle vie à seize de ses chansons. Un second volume avec d’autres chanteurs est en préparation et un troisième n’est pas à exclure.

 

 

 

 

 

Allain Leprest fait partie de cette catégorie d’artistes que l’on entend peu à la radio et que l’on ne voit pour ainsi dire jamais à la télévision. Et comme cela se vérifie dans ces cas-là, ce sont ceux qui ont le plus de talent, tant au niveau de l’écriture que de l’interprétation.
Ses débuts, Leprest va les faire après s’être fait remarqué au Printemps de Bourges en 1985. Il signe sur le label de Gérard Meys (Jean Ferrat, Isabelle Aubret). Quelques fâcheries plus tard avec le patron du label, il croise la route de Pierre Barouh, fondateur de Saravah qui l’engage.
Jean-Louis Foulquier le convie en 1993 et 1994 aux Francofolies de La Rochelle. S’ensuit un premier Olympia parisien sous son nom, fort apprécié, en 1995.

1999, Allain Leprest se retrouve enfin parmi les nominés des Victoires de la Musique française, bien qu’à nos yeux, cette cérémonie ne soit pas le meilleur baromètre. Cette même année, il reçoit le Grand Prix national de la musique, après avoir été récompensé par le Grand Prix Raoul-Breton en 1996 et celui de l'Académie Charles-Cros en 1993. Kent, Jacques Higelin, Gilbert Lafaille, Richard Galliano, Yves Duteil sont les compositeurs qui ont mis ses mots en musique, sans oublier le très fidèle Romain Didier, encore présent à ce jour.
 

 

 

 

Quand auront fondu les banquises, intitulé de ce dixième opus de Leprest est un titre à double sens. D’un côté, le poète évoque le réchauffement de la planète, "on verra le dernier pingouin en queue de pie sur les marquises". De l’autre, il fait référence à un autre fléau qui le touche de près, celui de l’alcool, "plus de verglas dans l’apéro".

Mise à part Arrose les fleurs, chacune de ses quatorze nouvelles chansons est dédiée à un être plus ou moins cher. Pour ses enfants ce sera, Qu’a dit le feu qu’elle a dit l’eau, tandis que Georges W. Bush aura droit au titre-album ! Pour nous faire valser sur une chanson d’amour (Amante ma jolie) ou danser sur un air de country pour évoquer sa disparition (Quand j’étais mort), Allain Leprest s’est entouré de sept compositeurs. Parmi eux, Dominic Cravic du groupe les Primitifs du Futur ou le Québécois Daniel Lavoie.
 
De son parcours marqué par Le Temps des cerises jusqu’à son premier public familial, Allain Leprest répond aux questions de RFI Musique avant que ne fondent les banquises !
 

 

 

 

 

: Sur la pochette de cet album, vous vous cachez derrière vos mains. Cela a-t-il une signification particulière ?

 

 

: Avant de vous retrouver sur les plus grandes scènes de l’Hexagone, il y a eu l’épreuve du concert "maison" en famille, racontez-nous…

 

 

: Dans Rue de Panoyaux vous faites allusion à la célèbre chanson Le temps des cerises, elle vous a marquée ?

 

 

: Pauvre Lelian est dédiée au dessinateur de BD, Jacques Tardy. Pour quelles raisons ?

 

 

: Vous vous dédicacez, Quand je serai mort, humour noir sur une mélodie plutôt gaie, c’est ce que vous attendiez du compositeur ?

 

 

: Pour votre prochaine tournée, vous mettrez au répertoire des chansons de vos débuts, jamais interprétées sur scène, elles n’ont pas vieillies ?

 

 

 

 

 

 Ecoutez un extrait de

 

 

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Allain Leprest Quand auront fondu les banquises ( TACET) 2008