Orelsan dans la tourmente

On le compare à Eminem. Orelsan, jeune rappeur originaire de Caen, auteur d'un premier album, écrit des textes crus, parfois violents, voire injurieux, comme dans ce titre Sale pute qui se trouve aujourd'hui au centre d'une polémique qui ne cesse d'enfler, en particulier sur la Toile.

Polémique autour d'un de ses titres

On le compare à Eminem. Orelsan, jeune rappeur originaire de Caen, auteur d'un premier album, écrit des textes crus, parfois violents, voire injurieux, comme dans ce titre Sale pute qui se trouve aujourd'hui au centre d'une polémique qui ne cesse d'enfler, en particulier sur la Toile.

La polémique enfle en France autour d’Orelsan. L’une des chansons du rappeur normand, que certains comparent à l’artiste américain Eminem, provoque un flot de réactions indignées. Intitulé Sale Pute, ce titre, qui ne figure pas sur son dernier album que nous vous présentions sur rfimusique le 19 mars dernier, décrit en termes particulièrement crus divers actes de violences dont l’auteur menace une femme. La protestation a été lancée par des blogueuses, puis reprise, notamment, par la secrétaire nationale du Parti communiste Marie-George Buffet, pour qui cette chanson est "une incitation à la violence" contre les femmes. D’où sa demande de voir le rappeur déprogrammé du prochain festival du Printemps de Bourges. Demande rejetée par les organisateurs. Ces derniers se disent, certes, "choqués par ce texte inacceptable", mais ils précisent qu’il ne figure pas au programme de la prestation du rappeur.

La polémique se poursuit puisque la secrétaire d'Etat à la solidarité, Valérie Létard, a appelé le 26 mars, "à la responsabilité des dirigeants des sites de vidéo en ligne pour qu'ils retirent immédiatement" le clip de la chanson incriminée. "Alors qu'en France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon, ce texte est une véritable incitation à la haine, à la violence, voire au meurtre envers les femmes. Les mots employés sont discriminants et ignobles", ajoute t'elle.

A suivre donc.

RFI Musique