Episode 1<br />N’Djamena, Libreville : premières étapes
Le jour du concert, on a commencé les balances vers 15 heures. C’était un endroit en plein air. Et vers 18h30 il s’est mis à pleuvoir beaucoup, beaucoup, avec du vent. On a rentré tout le matériel. Il y avait de l’eau partout dehors. On attendait en espérant que ça se termine vite mais même le directeur du CCF était un peu inquiet. Et quinze minutes avant le début du concert, la pluie s’est arrêtée totalement. Plus une goutte ! Dans la salle, il y avait des Tchadiens, des vazahas (français, ndr), et une dizaine de Malgaches qui habitent au Tchad. A la fin, les gens nous attendaient pour discuter avec nous. Ça m’a beaucoup touché. Ils étaient impressionnés par la petite flûte que je joue, et ma façon de chanter. C’est ce qu’ils ont dit.
Après le concert, on est tout de suite passé à l’hôtel pour chercher nos bagages et aller à l’aéroport parce que l’avion était à 1 heure du mat’. C’était un voyage un peu long pour le Gabon, avec une escale en Éthiopie à Addis-Abeba. Le sac de Johnny, le bassiste, a d’ailleurs été perdu là-bas ! Avec toutes ses affaires… A Libreville, on a vu qu’il y avait du changement par rapport au Tchad. C’est une ville avancée, il y a de l’argent, de grosses voitures, pas mal d’infrastructures. Pendant mon séjour, j’ai beaucoup discuté avec une association de jeunes qui protègent la culture au Gabon. J’ai remarqué qu’en Afrique, les gens ont beaucoup d’humour, ils te font rire et ils parlent presque tous français, même ceux qui ont grandi dans des villages. Pas comme à Madagascar. Pour le concert, c’est la chanteuse gabonaise Naneth qui a fait notre première partie. Elle avait été avait été finaliste du concours Découvertes de RFI en 2005. Le lendemain, dimanche, on a profité de notre jour de repos pour aller à la plage. L’Atlantique, ça change de l’océan Indien !
Amin’ny manaraka indray ê ! (à la prochaine !)
Théo Rakotovao (avec Bertrand Lavaine)
photos : Théo Rakotovao
Quand on est arrivé au Tchad le 8 septembre au soir, ça m’a fait penser à Majunga ou Tuléar, à Madagascar. Le même climat. Très chaud. Mais à N’Djamena, il y a des motos partout alors que chez nous, les gens utilisent des bicyclettes. On a été très bien accueilli par l’équipe du Centre culturel français qui a fait pas mal de publicité pour notre venue. Pendant la conférence de presse, les journalistes m’ont demandé de raconter mon parcours, l’histoire du peuple Mikea…
Le jour du concert, on a commencé les balances vers 15 heures. C’était un endroit en plein air. Et vers 18h30 il s’est mis à pleuvoir beaucoup, beaucoup, avec du vent. On a rentré tout le matériel. Il y avait de l’eau partout dehors. On attendait en espérant que ça se termine vite mais même le directeur du CCF était un peu inquiet. Et quinze minutes avant le début du concert, la pluie s’est arrêtée totalement. Plus une goutte ! Dans la salle, il y avait des Tchadiens, des vazahas (français, ndr), et une dizaine de Malgaches qui habitent au Tchad. A la fin, les gens nous attendaient pour discuter avec nous. Ça m’a beaucoup touché. Ils étaient impressionnés par la petite flûte que je joue, et ma façon de chanter. C’est ce qu’ils ont dit.
Après le concert, on est tout de suite passé à l’hôtel pour chercher nos bagages et aller à l’aéroport parce que l’avion était à 1 heure du mat’. C’était un voyage un peu long pour le Gabon, avec une escale en Éthiopie à Addis-Abeba. Le sac de Johnny, le bassiste, a d’ailleurs été perdu là-bas ! Avec toutes ses affaires… A Libreville, on a vu qu’il y avait du changement par rapport au Tchad. C’est une ville avancée, il y a de l’argent, de grosses voitures, pas mal d’infrastructures. Pendant mon séjour, j’ai beaucoup discuté avec une association de jeunes qui protègent la culture au Gabon. J’ai remarqué qu’en Afrique, les gens ont beaucoup d’humour, ils te font rire et ils parlent presque tous français, même ceux qui ont grandi dans des villages. Pas comme à Madagascar. Pour le concert, c’est la chanteuse gabonaise Naneth qui a fait notre première partie. Elle avait été avait été finaliste du concours Découvertes de RFI en 2005. Le lendemain, dimanche, on a profité de notre jour de repos pour aller à la plage. L’Atlantique, ça change de l’océan Indien !
Amin’ny manaraka indray ê ! (à la prochaine !)
Théo Rakotovao (avec Bertrand Lavaine)
photos : Théo Rakotovao