Episode 2<br />D’un Congo à l’autre : Kinshasa, Pointe-Noire et Brazzaville

A Kinshasa, c’était un peu dur pour nous tous, musiciens et techniciens. Il fallait faire attention. On voit que c’est une ville où il y a des problèmes d’organisation. Pour notre concert, il n’y a pas eu de publicité. C’est dommage. Après nous sommes partis pour Brazzaville. J’avais un peu le trac avant de monter sur le bateau. C’était la première fois. En fait, le trajet n’est pas très long. Trois kilomètres, alors j’aurais pu nager s’il y avait eu un problème.

Dès que tu arrives de l’autre côté, tout change. C’est bien arrangé, Brazzaville. Il n’y a pas beaucoup de monde, c’est tranquille, tu te sens en sécurité. Ça se voit dès que tu sors du port. Le lendemain, nous sommes allés à Pointe-Noire, à 45 minutes d’avion de Brazza. En fait, c’est la capitale économique du Congo où il y a du pétrole.

Maintenant, au quatrième ou cinquième concert, on a plus d’automatismes entre nous sur scène. C’est devenu aussi naturel que si on mangeait du riz. Pendant mon séjour dans les deux Congo, j’ai rencontré beaucoup d’artistes et j’ai acheté des disques de musique congolaise : Fally Ipupa, Koffi… De la rumba. J’aime vraiment bien leur façon de chanter. C’est une belle langue, tu as envie d’écouter.

Mardi, au concert à Brazzaville, Sheryl Gambo était là avec ses musiciens. C’était une concurrente pour la finale du prix Découvertes de RFI l’année dernière. Pour la première fois aussi, il y avait des Malgaches de chez moi, des Masikoro. J’étais vraiment étonné. Ils parlaient mon dialecte et ils nous ont invités ce soir avant qu’on aille faire la fête avec les artistes d’ici.

Amin’ny manaraka indray ê ! (à la prochaine !)

Théo Rakotovao (avec Bertrand Lavaine)
Photos : Théo Rakotovao et Xavier Van Hecke

A Kinshasa, c’était un peu dur pour nous tous, musiciens et techniciens. Il fallait faire attention. On voit que c’est une ville où il y a des problèmes d’organisation. Pour notre concert, il n’y a pas eu de publicité. C’est dommage. Après nous sommes partis pour Brazzaville. J’avais un peu le trac avant de monter sur le bateau. C’était la première fois. En fait, le trajet n’est pas très long. Trois kilomètres, alors j’aurais pu nager s’il y avait eu un problème.

Dès que tu arrives de l’autre côté, tout change. C’est bien arrangé, Brazzaville. Il n’y a pas beaucoup de monde, c’est tranquille, tu te sens en sécurité. Ça se voit dès que tu sors du port. Le lendemain, nous sommes allés à Pointe-Noire, à 45 minutes d’avion de Brazza. En fait, c’est la capitale économique du Congo où il y a du pétrole.

Maintenant, au quatrième ou cinquième concert, on a plus d’automatismes entre nous sur scène. C’est devenu aussi naturel que si on mangeait du riz. Pendant mon séjour dans les deux Congo, j’ai rencontré beaucoup d’artistes et j’ai acheté des disques de musique congolaise : Fally Ipupa, Koffi… De la rumba. J’aime vraiment bien leur façon de chanter. C’est une belle langue, tu as envie d’écouter.

Mardi, au concert à Brazzaville, Sheryl Gambo était là avec ses musiciens. C’était une concurrente pour la finale du prix Découvertes de RFI l’année dernière. Pour la première fois aussi, il y avait des Malgaches de chez moi, des Masikoro. J’étais vraiment étonné. Ils parlaient mon dialecte et ils nous ont invités ce soir avant qu’on aille faire la fête avec les artistes d’ici.

Amin’ny manaraka indray ê ! (à la prochaine !)

Théo Rakotovao (avec Bertrand Lavaine)
Photos : Théo Rakotovao et Xavier Van Hecke