Episode 3<br />Terres francophones, terres anglophones : Bamako, Bobo, Ouaga, Accra et Kumasi

Le Mali, tu vois que c’est un grand pays en Afrique, avec une histoire forte dans la culture, la musique. Je connaissais un peu la musique d’Ali Farka Touré, Salif Keita, Habib Koité, et à Bamako, j’ai rencontré des artistes comme Ballaké Cissoko du groupe 3MA.

Le concert au CCF s’est bien passé. Sur scène, je crois qu’on s’améliore à chaque fois : dans la façon de bouger, de régler la guitare... Il y a toujours quelque chose à changer, même si c’est 2 %. Le trajet Bamako-Bobo Dioulasso, au Burkina, c’est treize heures de route. Heureusement qu’on est bien entraîné à Madagascar ! Mais les paysages ici sont monotones. Toujours la même chose : tout est plat.

A Bobo, c’était la première fois que le public nous demandait deux chansons pour le rappel. Le lendemain du concert, on a pris la route le matin. Quatre heures pour aller à Ouagadougou. Quand on est arrivé là-bas, sur tous les pieds des arbres, il y avait des posters de Mikea. Je crois que c’est la meilleure publicité qu’on ait eue.

La salle de 500 places était pleine et il y avait du très bon matos pour jouer. Ensuite on a pris l’avion pour le Ghana. Il faut parler anglais alors c’est un peu compliqué. Pour aller manger, les musiciens viennent avec moi parce que je me débrouille, je comprends et je sais un peu expliquer.

Par rapport à Ouaga, Accra est une grande ville. Très évoluée. La qualité des routes, des panneaux, des taxis…. Ça change un peu de ce qu’on a vu ailleurs, mais on voit qu’on est toujours en Afrique et pas en Europe ! On était un peu inquiet d’avoir un public anglophone mais dès le quatrième morceau les gens ont dansé. Et puis j’ai dit à mes musiciens de faire directement les chansons du rappel parce que je pensais que le public n’allait pas le demander.

Mais je me suis trompé, et on a dû jouer un titre qui n’était pas prévu ! Maintenant, j’ai bien préparé les explications en anglais de toutes mes chansons avec l’aide du directeur de l’Alliance française de la ville de Kumasi où on joue ce soir. Comme on avait un peu de temps ce matin, on a visité un grand parc. Avec les musiciens, c’était la première fois de notre vie qu’on voyait des singes, des lions…

Amin’ny manaraka indray ê ! (à la prochaine !)

Théo Rakotovao (avec Bertrand Lavaine)
Photos : Théo Rakotovao et Xavier Van Hecke

Le Mali, tu vois que c’est un grand pays en Afrique, avec une histoire forte dans la culture, la musique. Je connaissais un peu la musique d’Ali Farka Touré, Salif Keita, Habib Koité, et à Bamako, j’ai rencontré des artistes comme Ballaké Cissoko du groupe 3MA.

Le concert au CCF s’est bien passé. Sur scène, je crois qu’on s’améliore à chaque fois : dans la façon de bouger, de régler la guitare... Il y a toujours quelque chose à changer, même si c’est 2 %. Le trajet Bamako-Bobo Dioulasso, au Burkina, c’est treize heures de route. Heureusement qu’on est bien entraîné à Madagascar ! Mais les paysages ici sont monotones. Toujours la même chose : tout est plat.

A Bobo, c’était la première fois que le public nous demandait deux chansons pour le rappel. Le lendemain du concert, on a pris la route le matin. Quatre heures pour aller à Ouagadougou. Quand on est arrivé là-bas, sur tous les pieds des arbres, il y avait des posters de Mikea. Je crois que c’est la meilleure publicité qu’on ait eue.

La salle de 500 places était pleine et il y avait du très bon matos pour jouer. Ensuite on a pris l’avion pour le Ghana. Il faut parler anglais alors c’est un peu compliqué. Pour aller manger, les musiciens viennent avec moi parce que je me débrouille, je comprends et je sais un peu expliquer.

Par rapport à Ouaga, Accra est une grande ville. Très évoluée. La qualité des routes, des panneaux, des taxis…. Ça change un peu de ce qu’on a vu ailleurs, mais on voit qu’on est toujours en Afrique et pas en Europe ! On était un peu inquiet d’avoir un public anglophone mais dès le quatrième morceau les gens ont dansé. Et puis j’ai dit à mes musiciens de faire directement les chansons du rappel parce que je pensais que le public n’allait pas le demander.

Mais je me suis trompé, et on a dû jouer un titre qui n’était pas prévu ! Maintenant, j’ai bien préparé les explications en anglais de toutes mes chansons avec l’aide du directeur de l’Alliance française de la ville de Kumasi où on joue ce soir. Comme on avait un peu de temps ce matin, on a visité un grand parc. Avec les musiciens, c’était la première fois de notre vie qu’on voyait des singes, des lions…

Amin’ny manaraka indray ê ! (à la prochaine !)

Théo Rakotovao (avec Bertrand Lavaine)
Photos : Théo Rakotovao et Xavier Van Hecke