Episode 5<br />Escales insulaires à Praia et Malabo
Le Cap Vert, c’est joli, il y a des montagnes. C’est un archipel d’îles, avec beaucoup de métissages. Ça se voit sur les visages. On a beaucoup aimé mais on n’est pas restés longtemps. Dommage ! Le soir, dès qu’on est arrivés de Dakar, la directrice du Centre culturel français de Praia est venue nous chercher, elle nous a emmenés manger du poulet grillé, du riz, et puis on est allés au cabaret. On a écouté les artistes qui font une musique un peu comme celle de Cesaria Evora, et puis mes musiciens ont chanté aussi. Le lendemain, on a joué à l’auditorium, une jolie salle de 500 places. La chaîne de télévision nationale nous a filmés avec quatre ou cinq caméras. Après le concert, on est sortis en discothèque. On a beaucoup dansé. Surtout le zouk love ! On est rentrés tard et on n’a dormi que trente minutes avant de se lever pour reprendre l’avion.
Dakar, avant de repartir vers Paris. A l’aéroport, on a rencontré Didier Awadi, le Sénégalais, un ancien lauréat du prix Découvertes RFI que j’avais déjà rencontré au New Morning, à Paris. Il était content de nous revoir. Après, on s’est envolés vers une autre île, en Guinée-Équatoriale, en passant par Madrid. Ce n’était pas un concert prévu dans la tournée au départ mais l’Institut culturel français de Malabo a insisté pour nous avoir. On était logés dans un grand hôtel, mais comme il est juste à côté de la résidence du président de Guinée-Équatoriale, on a eu des problèmes pendant une heure avec les militaires qui nous ont demandé les visas, les passeports, etc. avant de nous laisser passer.
Malabo, c’est tout petit mais c’est une ville adorable. Les gens parlent espagnol mais leur deuxième langue, c’est le français, donc on n’avait pas beaucoup de difficultés à se faire comprendre. Lorsqu’on a joué, la salle était pleine. Le lendemain, dimanche, on est allés sur une plage de sable blanc. On a chanté, on a joué des percussions avec un Tunisien qui était là-bas, fait du foot avec les touristes turcs…
Nous voilà de nouveau à Paris. D’autres concerts, qui n’étaient pas prévus, se sont rajoutés à la tournée. En Roumanie. On est en train de faire les visas mais ce n’est pas simple : on ne sait pas encore si on les aura à temps. En tout cas, nous sommes vraiment contents parce que cette tournée est jusqu’à présent un succès total. On a commencé à sortir notre musique de Madagascar, et ça fait du bien de voir que le public l’apprécie dans tous les pays où l’on passe. On est contents aussi de rentrer bientôt à Madagascar. Le 18 décembre, on sera en concert au Centre culture français d’Antananarivo. Pour bien terminer l’année !
Théo Rakotovao (avec Bertrand Lavaine)
Le Cap Vert, c’est joli, il y a des montagnes. C’est un archipel d’îles, avec beaucoup de métissages. Ça se voit sur les visages. On a beaucoup aimé mais on n’est pas restés longtemps. Dommage ! Le soir, dès qu’on est arrivés de Dakar, la directrice du Centre culturel français de Praia est venue nous chercher, elle nous a emmenés manger du poulet grillé, du riz, et puis on est allés au cabaret. On a écouté les artistes qui font une musique un peu comme celle de Cesaria Evora, et puis mes musiciens ont chanté aussi. Le lendemain, on a joué à l’auditorium, une jolie salle de 500 places. La chaîne de télévision nationale nous a filmés avec quatre ou cinq caméras. Après le concert, on est sortis en discothèque. On a beaucoup dansé. Surtout le zouk love ! On est rentrés tard et on n’a dormi que trente minutes avant de se lever pour reprendre l’avion.
Dakar, avant de repartir vers Paris. A l’aéroport, on a rencontré Didier Awadi, le Sénégalais, un ancien lauréat du prix Découvertes RFI que j’avais déjà rencontré au New Morning, à Paris. Il était content de nous revoir. Après, on s’est envolés vers une autre île, en Guinée-Équatoriale, en passant par Madrid. Ce n’était pas un concert prévu dans la tournée au départ mais l’Institut culturel français de Malabo a insisté pour nous avoir. On était logés dans un grand hôtel, mais comme il est juste à côté de la résidence du président de Guinée-Équatoriale, on a eu des problèmes pendant une heure avec les militaires qui nous ont demandé les visas, les passeports, etc. avant de nous laisser passer.
Malabo, c’est tout petit mais c’est une ville adorable. Les gens parlent espagnol mais leur deuxième langue, c’est le français, donc on n’avait pas beaucoup de difficultés à se faire comprendre. Lorsqu’on a joué, la salle était pleine. Le lendemain, dimanche, on est allés sur une plage de sable blanc. On a chanté, on a joué des percussions avec un Tunisien qui était là-bas, fait du foot avec les touristes turcs…
Nous voilà de nouveau à Paris. D’autres concerts, qui n’étaient pas prévus, se sont rajoutés à la tournée. En Roumanie. On est en train de faire les visas mais ce n’est pas simple : on ne sait pas encore si on les aura à temps. En tout cas, nous sommes vraiment contents parce que cette tournée est jusqu’à présent un succès total. On a commencé à sortir notre musique de Madagascar, et ça fait du bien de voir que le public l’apprécie dans tous les pays où l’on passe. On est contents aussi de rentrer bientôt à Madagascar. Le 18 décembre, on sera en concert au Centre culture français d’Antananarivo. Pour bien terminer l’année !
Théo Rakotovao (avec Bertrand Lavaine)