Afro-club, le hit des platines avec Fally Ipupa
L’actualité des sorties afro-dancefloor est rythmée cette semaine par Mr Eazi, Lady Leshurr, Bruno Mars, Gucci Mane, Fally Ipupa, Phyllisia Ross, Dadju et Aya Nakamura.
Mr Eazi de Lagos à London
Mr Eazi est l’un des artistes internationaux les plus prolifiques de ces 3 dernières années. La star nigériane multifacettes, actuellement signée sur le label de Diplo (Major Lazer), vient de dévoiler son album Lagos To London le 9 novembre dernier avec une pléiade de collaborations. De Burna Boy à Simi, en passant par Chronixx ou encore King Promise et Maleek Berry. Tous des pontes de la musique urbaine au Nigeria, au Ghana, à Londres et dans le monde. En à peine une semaine, cet opus se révèle être une machine à danser comme en témoigne le titre Open & Close partagé avec Diplo. Mr Eazi fait partie de ces artistes qui donnent une impulsion nouvelle au Nigeria.
Lady Leshurr, la Black Madonna
La Britannique Lady Leshurr est sans doute la révélation urbaine de 2018. À 28 ans elle a enfin trouvé sa voie, elle qui a commencé dans le Grime (musique urbaine très écoutée au Royaume-Uni) milieu très fermé et autrefois réservé aux hommes. C’est en 2016 qu’elle consolide sa réputation dans le rap en remportant un MOBO Award. Aujourd’hui, elle a été choisie pour faire la première partie de la tournée de Nicki Minaj. Son titre Black Madonna, partagé avec Mr Eazi est un carton qui continue à faire danser outre-Manche, et gagne peu à peu du terrain sur le continent.
Bruno Mars et Gucci Mane étalent le bling-bling dans Wake Up In The Sky
Toujours en tournée mondiale, Bruno Mars a fait une pause pour prêter main-forte au rappeur Gucci Mane ainsi qu'à Kodak Black dans le clip de Wake Up In The Sky. Actuellement en tête des musiques les plus jouées dans les clubs aux USA, la fièvre Wake Up in the Sky gagne peu à peu le reste du monde. Ce n'est pas la première fois que Bruno Mars et Gucci Mane collaborent, ils avaient déjà remixé le tube That's What I Like. Pour le chanteur d'origine hawaïenne, ce titre lui permet d'ouvrir son univers à d'autres styles.
Fally Ipupa garde le Control
Fally Ipupa s’est lancé dans une carrière beaucoup plus internationale ces dernières années. Cela se vérifie avec la sortie de son triple album Control. Lui qui est issu de la culture ndombolo et rumba, assume dorénavant un virage pop urbaine comme en témoigne son précédent projet Tokooos dans lequel il était en collaboration avec Booba, MHD, KeBlack, Naza, Shay, Aya Nakamura et même R. Kelly. Annoncé en grandes pompes, ce 5e album est déjà défendu par Ecole publié en juillet, Canne à sucre à la toute fin du mois d’août et enfin le single Aime-moi, paru en novembre, une semaine avant la sortie officielle de l’album. Celui-ci comporte une tracklist fleuve qui ne comptabilise pas moins de 3h30 de musique. Dommage que Fally ait été très gourmand sur ce projet où la rumba tient une place de choix.
Phyllisia Ross débordante de sensualité dans Pi Bon
L’Haïtienne Phyllisia Ross apparaît solaire comme à son habitude dans son dernier clip Pi Bon. Dans un registre kizomba, son dernier single se veut plein jovial et sensuel avec une teinte de RnB et rythmes créoles. Elle participera à la 13e edition du Festival International de Port-Au-Prince, Pap Jazz, du 19 au 26 janvier prochain. Installé entre les États-Unis, la France et Haïti, Phyllisia Ross n’oublie jamais son île et reste proche de son public. Elle a collaboré avec Ne-Yo ou encore Jah Cure.
Dans le reste de l’actualité
France: Dadju fera son premier Bercy en 2019
En un temps record, Dadju est devenu l’un des leaders de la scène pop urbaine en France. Gros vendeur de disques mais aussi de places de concert, il s’apprête à réaliser la plus grosse date de sa jeune carrière. Son album Gentleman 2.0 s’est avéré être un véritable répertoire de tubes aux styles variés. Après une 1ère tournée rapidement remplie, puis une tournée plus importante des Zéniths, l’apothéose sera à Paris le 29 novembre 2019.
Polémique autour d’Aya Nakamura et les NRJ Music Awards
Après avoir vu son nom écorché durant les NRJ Music Awards, Aya Nakamura s’est exprimée. "J'en veux pas à l'émission...Enfin, si un peu quand même". C'est sur ces mots qu’elle a réagi en direct sur Instagram. L'interprète du tube Djadja est repartie bredouille (alors qu'elle était favorite), et elle a vu son nom écorché tout au long de la soirée. Ainsi, en l'espace de quelques heures, Aya Nakamura est devenue Yaka Nakamura, Ayana Kamira puis Ava Nakamura, ce qui a beaucoup fait rire et agacé les internautes. "Je pars du principe que j'ai le prénom le plus simple, genre Aya, et que pendant deux-trois heures, on écorche ton prénom, je pense que ça fait bizarre. Pour ceux qui ne comprennent pas, désolée, en fait, je ne peux rien faire". Il en faudra beaucoup plus pour faire tomber Aya Nakamura. Devenue un véritable phénomène ces derniers mois, la chanteuse de 23 ans est directement entrée troisième des charts français avec plus de 28.000 exemplaires écoulés, streaming inclus, tandis que son Djadja est numéro un aux Pays-Bas. De même, son concert à l'Olympia, le 31 mars 2019, a affiché complet en quelques minutes.
Retrouvez les titres les plus diffusés dans les clubs et discothèques du continent dans la playlist de DJ Face Maker sur Deezer avec RFI Musique.