Electro Bamako
Plus d’une décennie après avoir entamé un double dialogue entre l’homme et la machine, entre l’Occident et l’Afrique, le musicien français Marc Minelli ajoute un troisième chapitre à son projet Electro Bamako.
Il flotte sur cet album comme un parfum de "punky afro electro party", pour paraphraser la Punky Reggae Party de Lee Perry et Bob Marley qui, à la fin des années 70, avaient réuni sous la même bannière deux mouvements a priori étrangers l’un à l’autre. Sans doute n’est-ce pas tout à fait un hasard si Electro Bamako est animé de ce même esprit de liberté quasi libertaire, de cette furieuse envie de ne pas respecter les cadres imposés, d’avoir une autre façon de penser et de s’articuler autour de rencontres improbables. Après tout, le Français Marc Minelli a beaucoup écouté ce qui se passait outre-Manche il y a trente cinq ans.
avec la chanteuse Mamani Keita en 2002, avait été moins naturelle que provoquée, l’ancien dandy d’un rock à la mode british a trouvé depuis sur son chemin d’autres partenaires pour poursuivre l’aventure : son compatriote Damien Traini, qui a fait son apprentissage du djembe et du n’goni in situ, et le Malien Paul Sidibé, chanteur et joueur réputé de kamele n’goni.