Le 8 octobre, Bengalore

Nous sommes le mercredi 8 octobre. Le Times of India avait très bien annoncé, en amont, le concert d'hier, et il a fait un compte-rendu de la soirée qui nous a fait plaisir ce matin. Nous avons donc longé la côte pour aller à l'aéroport et traversé des villages de pêcheurs. Il y avait une petite église au milieu des cases.  Ze Luis dit, en voyant la misère des villages, qu'il est utile de voyager pour réaliser l'état du monde, plus qu'en écoutant les statistiques à la TV.

Après un vol d'une heure et une autre heure de route, nous venons d'arriver à l'hôtel Ashok de Bangalore, en même temps que l'équipe nationale de cricket. Nous sommes au mois de Kartika pour le calendrier hindou, nous arrivons à la fin des neuf jours de Navratra (où on célèbre la Déesse Mère) et c'est maintenant Dushera. Les habitants de Bangalore ont fait bénir leurs bus, leurs taxis, leurs pelleteuses, leurs tracteurs, tous les véhicules avec ce pooja (rituel) de protection.

Nous allons rencontrer ici un public plus favorisé, je pense, car c'est une ville de chercheurs de pointe, il y a une jeunesse dorée importante qui cohabite avec les Indiens de milieu modeste. Ce milieu aisé, je l'ai très peu fréquenté en Inde car j'ai toujours vécu par le passé au sein d'une caste (celle des jogis Nath kalbeliyas) qui fait partie de la grande famille (pas du tout homogènes d'ailleurs) de ce que les castes Brahmanes appellent "intouchables".

J'espère que nous auront l'occasion tout autant qu'hier de rencontrer des artistes et créateurs en marge du concert.
Je vous laisse, je vais manger, il est 13h et l'organisateur vient de m'appeler.

Salam Namaste à la France automnale !

Texte et photos : Titi Robin

Nous sommes le mercredi 8 octobre. Le Times of India avait très bien annoncé, en amont, le concert d'hier, et il a fait un compte-rendu de la soirée qui nous a fait plaisir ce matin. Nous avons donc longé la côte pour aller à l'aéroport et traversé des villages de pêcheurs. Il y avait une petite église au milieu des cases.  Ze Luis dit, en voyant la misère des villages, qu'il est utile de voyager pour réaliser l'état du monde, plus qu'en écoutant les statistiques à la TV.

Après un vol d'une heure et une autre heure de route, nous venons d'arriver à l'hôtel Ashok de Bangalore, en même temps que l'équipe nationale de cricket. Nous sommes au mois de Kartika pour le calendrier hindou, nous arrivons à la fin des neuf jours de Navratra (où on célèbre la Déesse Mère) et c'est maintenant Dushera. Les habitants de Bangalore ont fait bénir leurs bus, leurs taxis, leurs pelleteuses, leurs tracteurs, tous les véhicules avec ce pooja (rituel) de protection.

Nous allons rencontrer ici un public plus favorisé, je pense, car c'est une ville de chercheurs de pointe, il y a une jeunesse dorée importante qui cohabite avec les Indiens de milieu modeste. Ce milieu aisé, je l'ai très peu fréquenté en Inde car j'ai toujours vécu par le passé au sein d'une caste (celle des jogis Nath kalbeliyas) qui fait partie de la grande famille (pas du tout homogènes d'ailleurs) de ce que les castes Brahmanes appellent "intouchables".

J'espère que nous auront l'occasion tout autant qu'hier de rencontrer des artistes et créateurs en marge du concert.
Je vous laisse, je vais manger, il est 13h et l'organisateur vient de m'appeler.

Salam Namaste à la France automnale !

Texte et photos : Titi Robin