Téléphone live !
TELEPHONE : Paris 81
Richard Kolinka qui tape à coup de poing sur sa grosse caisse après avoir détruit toutes ses baguettes et démoli sa batterie. Corine Marienneau qui s’arc-boute sur sa basse pour suivre le rythme infernal de ses compères. Aubert & Bertignac, suant sang et son et se mangeant la gueule comme deux chiens fous...
Ce sont quelques-uns des clichés vus, connus, vécus par toute une génération qui a aimé Téléphone et regretté leur séparation en 85. Ce live Paris 81 est l’occasion pour certains de prendre une cure de jouvence rock, pour d’autres de toucher de l’oreille ce que pouvait être l’énergie brute de ces quatre musiciens qui bien avant la Mano Negra ou les Rita Mitsouko, ont décomplexé le rock français face aux horripilants voisins anglo-saxons.
Les riffs de guitare de Louis Bertignac autant influencés par Chuck Berry, que par Hendrix, ou Keith Richards. Sur Seul, la voix de Jean-Louis Aubert est tellement éraillée qu’on se demande comment il pouvait enchaîner derrière six ou sept titres sans y perdre définitivement ses cordes vocales. A ce titre, Paris’81 est vraiment un instantané de trois concerts parisiens pris sur le vif à l’Olympia, St Ouen et au Palais des Sports.
C’était l’époque des guitar-heroes, celle où les stars ne s’appelaient pas encore Daft Punk ou Cut Killer et ne se réfugiaient pas derrière des platines. On n’était un héros que si l’on savait tout faire avec une guitare électrique. Et Bertignac, l’ex-accompagnateur de Higelin, mitraillait son public de soli interminables comme sur Telephomme ou soignait le velours de nos oreilles avec une slide guitar sur Le Silence.
C’était l’époque où des hymnes comme la Bombe humaine ou Argent trop cher était passé dans le langage quotidien : "Argent, trop cher, la vie n’a pas de prix !".
Pas de prix, comme cet album live qui retrace sans fioritures et avec les imperfections sonores et musicales de l’époque la plus belle aventure rock de France.
Téléphone : Paris’ 81 (Virgin)
Un disque mythique enfin disponible
TELEPHONE : Paris 81
Richard Kolinka qui tape à coup de poing sur sa grosse caisse après avoir détruit toutes ses baguettes et démoli sa batterie. Corine Marienneau qui s’arc-boute sur sa basse pour suivre le rythme infernal de ses compères. Aubert & Bertignac, suant sang et son et se mangeant la gueule comme deux chiens fous...
Ce sont quelques-uns des clichés vus, connus, vécus par toute une génération qui a aimé Téléphone et regretté leur séparation en 85. Ce live Paris 81 est l’occasion pour certains de prendre une cure de jouvence rock, pour d’autres de toucher de l’oreille ce que pouvait être l’énergie brute de ces quatre musiciens qui bien avant la Mano Negra ou les Rita Mitsouko, ont décomplexé le rock français face aux horripilants voisins anglo-saxons.
Les riffs de guitare de Louis Bertignac autant influencés par Chuck Berry, que par Hendrix, ou Keith Richards. Sur Seul, la voix de Jean-Louis Aubert est tellement éraillée qu’on se demande comment il pouvait enchaîner derrière six ou sept titres sans y perdre définitivement ses cordes vocales. A ce titre, Paris’81 est vraiment un instantané de trois concerts parisiens pris sur le vif à l’Olympia, St Ouen et au Palais des Sports.
C’était l’époque des guitar-heroes, celle où les stars ne s’appelaient pas encore Daft Punk ou Cut Killer et ne se réfugiaient pas derrière des platines. On n’était un héros que si l’on savait tout faire avec une guitare électrique. Et Bertignac, l’ex-accompagnateur de Higelin, mitraillait son public de soli interminables comme sur Telephomme ou soignait le velours de nos oreilles avec une slide guitar sur Le Silence.
C’était l’époque où des hymnes comme la Bombe humaine ou Argent trop cher était passé dans le langage quotidien : "Argent, trop cher, la vie n’a pas de prix !".
Pas de prix, comme cet album live qui retrace sans fioritures et avec les imperfections sonores et musicales de l’époque la plus belle aventure rock de France.
Téléphone : Paris’ 81 (Virgin)