Le 13 octobre, concert à Ahmedabad
Concert à Ahmedabad (Gujarat), lundi 13 octobre. Nous sommes arrivés hier dimanche à Ahmedabad, capitale du Gujarat. Nous y avions joué il y a cinq ans, au Town Hall, avec Gulabi Sapera qui est bien connue ici. Il fait 36° à l'ombre à 14h, quand nous arrivons. Après avoir passé une petite heure à l'hôtel, nous sommes partis pour le théâtre Natarani qui nous accueille. Chandra Pellé (directrice de l'Alliance française) nous explique que ce lieu a été créé par la grande danseuse Mrinalini Sarabhai, dont une magnifique photo en noir et blanc orne le fronton, et c'est sa fille Mallika qui dirige la compagnie, en tant que danseuse et chorégraphe. Cette dernière a dansé pour le Mahabarata de Peter Brook et voyage dans le monde entier. C'est une riche personnalité que je souhaiterais mieux connaître.
Le lieu est magnifique, il y a un auditorium, des salle de répétition pour la compagnie, et un jardin touffu, au fond duquel se dresse la maison de Mrinalini qui a aujourd'hui près de 80 ans.Il y a un arbre intégré à l'auditorium, qui était le premier que les parents de Mallika ont planté à leur arrivée à Ahmedabad; elle a refusé de le couper à la construction de l'amphithéâtre et il surplombe la scène, comme une présence protectrice...
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Vous pouvez voir enfin des photos de Guillaume Dubois (l'homme de l'ombre, qui fait à la console de son un travail extraordinaire et indispensable depuis le début de la tournée), au travail avec Jitu, Dalpat et Vasant, les techniciens du lieu. Un cadeau pour cette première journée gujarati: un duo de barathri, Teju et Ganesh, qui vont chanter pour ouvrir le concert: la musique est splendide, ces musiciens des rues nomades ont leur juste place sur scène et ce sont des rajasthani, ce qui me fait chaud au coeur. Quand ils chantent à l'unisson, mari et femme, il y a une perfection dans leur accord, leur même phrasé, qui est un pur fruit de l'école de la vie. Une leçon pour nous. Tous les jours on apprend, et nos professeurs apparaissent, comme eux deux, par surprise, un soir d'octobre, au Gujarat.
Texte et photos : Thierry Robin
Concert à Ahmedabad (Gujarat), lundi 13 octobre. Nous sommes arrivés hier dimanche à Ahmedabad, capitale du Gujarat. Nous y avions joué il y a cinq ans, au Town Hall, avec Gulabi Sapera qui est bien connue ici. Il fait 36° à l'ombre à 14h, quand nous arrivons. Après avoir passé une petite heure à l'hôtel, nous sommes partis pour le théâtre Natarani qui nous accueille. Chandra Pellé (directrice de l'Alliance française) nous explique que ce lieu a été créé par la grande danseuse Mrinalini Sarabhai, dont une magnifique photo en noir et blanc orne le fronton, et c'est sa fille Mallika qui dirige la compagnie, en tant que danseuse et chorégraphe. Cette dernière a dansé pour le Mahabarata de Peter Brook et voyage dans le monde entier. C'est une riche personnalité que je souhaiterais mieux connaître.
Le lieu est magnifique, il y a un auditorium, des salle de répétition pour la compagnie, et un jardin touffu, au fond duquel se dresse la maison de Mrinalini qui a aujourd'hui près de 80 ans.Il y a un arbre intégré à l'auditorium, qui était le premier que les parents de Mallika ont planté à leur arrivée à Ahmedabad; elle a refusé de le couper à la construction de l'amphithéâtre et il surplombe la scène, comme une présence protectrice...
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Vous pouvez voir enfin des photos de Guillaume Dubois (l'homme de l'ombre, qui fait à la console de son un travail extraordinaire et indispensable depuis le début de la tournée), au travail avec Jitu, Dalpat et Vasant, les techniciens du lieu. Un cadeau pour cette première journée gujarati: un duo de barathri, Teju et Ganesh, qui vont chanter pour ouvrir le concert: la musique est splendide, ces musiciens des rues nomades ont leur juste place sur scène et ce sont des rajasthani, ce qui me fait chaud au coeur. Quand ils chantent à l'unisson, mari et femme, il y a une perfection dans leur accord, leur même phrasé, qui est un pur fruit de l'école de la vie. Une leçon pour nous. Tous les jours on apprend, et nos professeurs apparaissent, comme eux deux, par surprise, un soir d'octobre, au Gujarat.
Texte et photos : Thierry Robin