Ambiance très Cosy
Soirée jusqu'au bout de la nuit
Comment faire durer la nuit sans se coucher plus tard ? En démarrant la soirée plus tôt pardi ! Les organisateurs des Francos ont peut être planché sur cette problématique en décidant d'amménager la programmation du Cosy cette année. Au programme, dès 21 heures, des artistes de scène que l'on retrouvera dans un lieu différent, avant que les DJ ne prennent la relève. Ambiance intimiste donc, mais pas trop lounge, et une chaleur caniculaire dans la salle... Il faut souffrir pour tout voir aux Francos !
Le teint pale, la tenue sombre, Arman Méliès n’a rien du vacancier en goguette. Auteur de deux albums dont le récent Les Tortures volontaires, le jeune homme se produisait aux Francos de la Rochelle ce jeudi 14 juillet pour la première fois. Le Cosy, boîte de nuit d’habitude réservée aux sets de DJs pendant la période du festival, se transformait en salle de concert. Malheureusement pour Arman Méliès à peine le premier morceau terminé, il subissait une coupure d’électricité soudaine. Attente, reprise et finalement un programme amputé de la moitié des chansons. Dommage car cet artiste, seul avec sa guitare et son sampleur, avait réussi à installer une atmosphère particulière, soutenu par des faisceaux de lumière bleus et rouges, entre dark rock et chanson à textes.
Le feu d’artifice de Yann TiersenYann Tiersen déboule sur la minuscule ‘scène’ du Cosy. Pas vraiment cosy, la musique du Breton. Quatre musiciens l’accompagnent, un batteur, un clavier, un bassiste et un guitariste multi-instrumentiste déjanté. Tiersen, musicien introverti, créateur de mondes sonores, s’éclate visiblement dans cet environnement plutôt intimiste. Il dit même quelques mots au micro (certes inaudibles) et sourit en sortant de scène. Passant d’un rock rageur, version violon énervé, au blues désertique à la guitare, le musicien entraîne le public sur les chemins de sa créativité. En live, mieux que sur disque, le Breton s’exprime et l’on peut mesurer facilement l’étendue de son talent.
Rubin Steiner, ambianceurQuand à 1 heure du matin, les artistes s’arrêtent, Rubin Steiner branche ses platines. Pendant deux soirs, les Francofolies lui ont proposé d’être le résident du Cosy, club huppé en bord de mer. Electro old school, big beat, pop, le Tourangeaux nous a fait partager sa discothèque idéale. Une sélection très large qui ravit la piste. Ce bidouilleur sonore déjà auteur de trois album, s’est même offert quelques séances de scratchs.