La boum électro de Cerrone
La mythique salle parisienne de l’Olympia, transformée le temps d’une nuit en plus grand club de la capitale, c’était le pari un peu fou de Cerrone pour lancer en France son nouvel album Hysteria.
"Hysteria party" à l'Olympia.
La mythique salle parisienne de l’Olympia, transformée le temps d’une nuit en plus grand club de la capitale, c’était le pari un peu fou de Cerrone pour lancer en France son nouvel album Hysteria.
Dès 22h00, la foule des grands jours se presse devant les grilles du Music-hall pour assister au retour parisien du pionnier de la Disco, Jean-Marc Cerrone. Un public assez varié: le quadra nostalgique en costume-cravate et un brin dégarni côtoie le jeune branché urbain, qui a découvert Cerrone grâce au Cd mixé par Bob Sinclar en 2001.
Cerrone a vu les choses en grand: Kongas, le groupe de ses débuts sera de la partie, l’Italien dj Spiller en ouverture, Cerrone lui-même en live, ou presque, l’Allemand Mousse T et enfin son fils Grégoire aux platines pour conclure cette partie qui s’achèvera vers 5h00 du matin, le tout éclairé par plus de 300 phares de voitures.
L’idée de Cerrone est de livrer aux parisiens un show façon Ibiza, avec choristes ultra sexy, percussions pour la touche tribale et bien sûr l’incontournable «guest star», ce soir Nile Rodgers, le bassiste et ancien membre de Chic qui mettra le feu vers minuit et demi en reprenant l’inusable Le freak, c’est chic.
Le «concert» de Cerrone nous plongera au cœur des années 70 avec sa succession de classiques tels que Love in C minor et Give me love pour sa période Disco ou son récent Hystéria, peu entendu sur les ondes, mais déjà sur beaucoup de lèvres. On regrettera seulement l’absence de vrais musiciens, remplacés par des bandes son. Cette soirée est, il est vrai, plus proche du Clubbing que d’un vrai concert.
Les 2 500 personnes présentes n’auront pas regretté le déplacement même si certains se plaignent, et à juste titre, du prix excessif des places, plus de 40 euros.
Qu’il s’installe derrière sa batterie, en solo ou avec son fils, Cerrone est le roi de la soirée et il entend bien le rappeler en prenant le micro et en nous donnant rendez-vous dans quelques années pour un nouveau show.
D'ici-là, cette tournée aura amené le Français aux quatre coins de la planète, en Chine et en Australie notamment. Le papa de la French Touch est de retour et il compte bien toucher les dividendes de son influence.
