Episode 2<br />L’Afrique plurielle : Ouagadougou, Accra, Kumasi

Après avoir quitté le pays du Sahel, on a pris la destination du Burkina. Ouagadougou, je ne connaissais pas mais les gens sont chaleureux. On a été bien accueilli. Comme je parle le bambara, c’était un peu plus facile pour moi.

Sur scène, au fur et à mesure, on évolue, on avance... On a trouvé des enchaînements, on met des choses en place, on change de tactique selon l’endroit pour voir comment on peut faire pour être dans la mouvance du pays. Mais tout ça s’enchaîne très vite. Quand tu as terminé ton concert, tu as juste le temps de dormir un peu ou d’aller vite fait visiter des groupes locaux pour sentir un peu l’ambiance et garder ça dans la mallette des souvenirs.

C’est la première fois que je fais une tournée comme celle-ci. Le rythme est fatigant mais ça fait du bien. Parce que l’artiste n’a besoin que de ça ! Tu as ton boulot à plein temps et ça te fait comprendre beaucoup de choses...

Après le Burkina, on a pris l’avion pour Accra au Ghana. Là-bas, le climat est vraiment tropical. J’adore ça ! Tout est vert, il y a des montagnes. C’est très différent, c’est un pays bien organisé. L’architecture, ça déchire là-bas ! Tout est bien fait, tout est grand. C’est une autre facette de l’Afrique, déjà parce qu’on y parle anglais.

Accra est une immense ville qu’on n’a pas eu l’occasion de visiter longuement parce qu’on est parti jouer à Kumasi, qui est le premier marché d’Afrique de l’Ouest. Ce qui est étonnant chez les Ashantis, au Ghana, c’est que chaque personne a un nom qui a un sens : moi, ils m’appelaient Kodjo, parce que ça veut dire "lundi" et c’est mon jour de naissance !

Naby (avec Bertrand Lavaine)
Photos : Guillaume Garcia

Après avoir quitté le pays du Sahel, on a pris la destination du Burkina. Ouagadougou, je ne connaissais pas mais les gens sont chaleureux. On a été bien accueilli. Comme je parle le bambara, c’était un peu plus facile pour moi.

Sur scène, au fur et à mesure, on évolue, on avance... On a trouvé des enchaînements, on met des choses en place, on change de tactique selon l’endroit pour voir comment on peut faire pour être dans la mouvance du pays. Mais tout ça s’enchaîne très vite. Quand tu as terminé ton concert, tu as juste le temps de dormir un peu ou d’aller vite fait visiter des groupes locaux pour sentir un peu l’ambiance et garder ça dans la mallette des souvenirs.

C’est la première fois que je fais une tournée comme celle-ci. Le rythme est fatigant mais ça fait du bien. Parce que l’artiste n’a besoin que de ça ! Tu as ton boulot à plein temps et ça te fait comprendre beaucoup de choses...

Après le Burkina, on a pris l’avion pour Accra au Ghana. Là-bas, le climat est vraiment tropical. J’adore ça ! Tout est vert, il y a des montagnes. C’est très différent, c’est un pays bien organisé. L’architecture, ça déchire là-bas ! Tout est bien fait, tout est grand. C’est une autre facette de l’Afrique, déjà parce qu’on y parle anglais.

Accra est une immense ville qu’on n’a pas eu l’occasion de visiter longuement parce qu’on est parti jouer à Kumasi, qui est le premier marché d’Afrique de l’Ouest. Ce qui est étonnant chez les Ashantis, au Ghana, c’est que chaque personne a un nom qui a un sens : moi, ils m’appelaient Kodjo, parce que ça veut dire "lundi" et c’est mon jour de naissance !

Naby (avec Bertrand Lavaine)
Photos : Guillaume Garcia

Avec CulturesFrance, partenaire de RFI pour le Prix RFI Découvertes

Naby poursuit sa tournée : le 09/02 à Mindelo (Cap-Vert), le 13/02 à Dakar (Sénégal), le 16/02 à Bissau (Guinée Bissau), le 23/02 àLibreville (Gabon), le 25/02 à Pointe Noire (République du Congo), le 27/02 à Brazzaville (République du Congo), le 03/03 à Yaoundé (Cameroun), le 06/03 à Douala (Cameroun), le 10/03 à Ndjamena (Tchad), le 16/03 à Nouakchott (Mauritanie), le 18/03 à Bamako (Mali) et le 20/03 à Saint-Louis (Sénégal).