Meiway
Dans son nouvel album M20, l’Ivoirien Meiway donne à son zoblazo l’envergure d’une musique métisse à l’écoute de la rumeur urbaine d’Abidjan, d’Afrique et d’ailleurs, et ce depuis 1989.
M20, album anniversaire
Dans son nouvel album M20, l’Ivoirien Meiway donne à son zoblazo l’envergure d’une musique métisse à l’écoute de la rumeur urbaine d’Abidjan, d’Afrique et d’ailleurs, et ce depuis 1989.
Vingt ans après sa création, le très urbain "zoblazo" a conservé toute sa vigueur. L’album M20, comme "Meiway 20 ans" en apporte dix-sept preuves, plutôt convaincantes. M20 s’écoute comme une synthèse de toutes les tendances musicales qui ont marqué le chanteur depuis le début de sa carrière.
En effet, depuis 1989, Meiway est toujours resté branché sur la fréquence des musiques urbaines d’Afrique et d’ailleurs : c’est ce qui a permis à sa musique, qui s’appuie sur les rythmes du Sud de la Côte d’Ivoire, de rester en phase avec son temps.
Dans son zoblazo, l’ambianceur de Grand-Bassam glisse ici des arrangements en forme de clins d’œil, au zouk antillais, au roi du pop Mickael Jackson, à la funk américaine, au soukouss congolais, au hip hop, au coupé-décalé et au r'n'b ou encore à ...Claude François !
Dans ce cocktail détonnant et taillé pour la fête, Meiway chronique comme toujours les évolutions de la société : il raconte le pouvoir de séduction des femmes, les samedi soirs endiablés, les woro-woros, taxis d’Abidjan, mais aussi l’histoire de Mamadou et Bineta, enfants de paysans morts pendant la guerre et qui n’ont d’autre choix que de prendre les armes…
Dans le titre 20th Birthday, celui qui s'appelle en réalité Fréderic Désiré Ehui, revient sur son propre parcours : celui d’un adolescent qui tient tête à ses parents pour faire de la musique et qui, à force de travail et de détermination, est devenu Meiway. Vingt ans plus tard, il chante avec émotion sa fierté d’avoir contribué à révolutionner la musique ivoirienne.
Meiway M20 (Lusafrica/Sony Music) 2010
En concert le 15 mai à l’Elysée Montmartre, à Paris