Guitare Club

Anis, La Grande Sophie, Raphael et Jean Louis Aubert à Saint-Jean d’Acre

09/02/2011 -  La Rochelle - 

La scène de Saint-Jean-d’Acre réserve bien peu de surprise en matière de programmation. En revanche, elle donne toujours à voir un vrai show avec lumières, gros son et ambiance garantis. Quatre accrocs à la guitare étaient réunis hier soir, ne délaissant leur instrument que pour mieux en changer : Anis, La GrandeSophie, Raphael et Jean Louis Aubert.


Dès 17 heures, arrivée des premiers spectateurs en pleine canicule (les rochelais confirment). Seuls quelques jets d’eau installés sur l’esplanade permettront de supporter cette chaleur deux heures durant, le temps que le soleil poursuive sa rotation derrière la scène et que Anis débarque avec sa… guitare !

Le jeune homme a fait du chemin depuis deux ans, même si la majeure partie du public ne connaît pas encore son dernier album mêlant reggae et chanson, ou ce débit et ce timbre de voix qui n’appartiennent qu’à lui. Habitué des scènes intimistes, Anis est un peu perdu sur cette grande scène. Mais sa prestation apparaît comme une mise bouche tout à fait appréciée du public.

Dès 17 heures, arrivée des premiers spectateurs en pleine canicule (les rochelais confirment). Seuls quelques jets d’eau installés sur l’esplanade permettront de supporter cette chaleur deux heures durant, le temps que le soleil poursuive sa rotation derrière la scène et que Anis débarque avec sa… guitare ! Le jeune homme a fait du chemin depuis deux ans, même si la majeure partie du public ne connaît pas encore son dernier album mêlant reggae et chanson, ou ce débit et ce timbre de voix qui n’appartiennent qu’à lui. Habitué des scènes intimistes, Anis est un peu perdu sur cette grande scène. Mais sa prestation apparaît comme une mise bouche tout à fait appréciée du public.

 Mégaphone et robe rouge écossaise à froufrou, La Grande Sophie fait une entrée fracassante. Munie d’un mégaphone (Celui de Mathias de Dionysos ?) elle accroche le public en un rien de temps et annonce clairement la couleur : rock, batterie et guitares assourdissantes. On oublie les préliminaires. La belle a décidé de donner le maximum, quitte à en faire un peu trop de temps en temps comme sur la reprise de My heart belongs to daddy, qui aurait eu besoin d’une interprétation légèrement plus subtile. Heureusement, La Grande So balance aussi ses tubes -Du courage, On savait- qui supportent beaucoup mieux ce traitement francofou. Le rouleau compresseur rock nivelle les compositions et finit de séduire un public enthousiaste.

La nuit tombe, enfin, le thermomètre également. Rencontre avec Renan Luce, jeune auteur compositeur, Renan Luce, qui se présente en solo guitare durant le changement de scène. Un quart d’heure de célébrité face à plus de dix mille personnes qui n’attendent qu’un seul être : Raphael. Le jeune « éphèbe » fait son entrée sur scène avec une guitare électrique. En pleine tournée triomphale, fort de son million d’exemplaires vendus de Caravane, il se produit pour la quatrième fois de sa carrière aux Francos de la Rochelle. Petite voix haut perchée aurait tendance à en agacer certains, pourtant le charme opère pour la grande majorité. Comme d’habitude. Particularité de cette soirée, il  joue juste avant son mentor Jean-Louis Aubert et cela a bien l’air de l’émouvoir…

A l’applaudimètre du St-Jean-d’Acre, Jean-Louis Aubert arrive en tête. Pas étonnant dans ces conditions que l’ex-Téléphone, se sente tellement à l’aise. Entouré d’une bassiste, d’un guitariste et de son fidèle batteur Richard Kolinka, Aubert, allure juvénile, s’éclate sur scène, là précisément, où son ancien collègue Bertignac avait fait de même l’année précédente. Quelques titres de ses albums avec Téléphone (Argent trop cher, New York avec toi, Le jour s’est levé, ou Ça, c’est vraiment toi) viennent en contrepoint de ses productions personnelles : Locataire, Ideal Standard, ou Comme un accord, en osmose totale avec le public. Les 10.000 personnes présentes en redemandent : ce sera avec Raphael pour deux chansons dont le fameux Sur la route. 2h du mat, Voila, c’est fini, en attendant la prochaine.

Valérie Passelègue