Babet
Au fil des albums de Dionysos, Babet, la violoniste, prenait de plus en plus d’assurance au chant. Il fallait s’y attendre, profitant d’une pause entre deux tournées, elle enregistre son premier disque solo. Un Drôle d’oiseau, composé toute seule, qui voyage entre folk et rock. Laissez vous tenter.
Drôle d’oiseau
Au fil des albums de Dionysos, Babet, la violoniste, prenait de plus en plus d’assurance au chant. Il fallait s’y attendre, profitant d’une pause entre deux tournées, elle enregistre son premier disque solo. Un Drôle d’oiseau, composé toute seule, qui voyage entre folk et rock. Laissez vous tenter.
Voir le clip de Babet Le Marin
"J’ai besoin d’une pause pour me retrouver." C’est généralement le genre de requête qui sent la séparation à plein nez. Pas pour Elisabeth Maistre, alias Babeth, unique membre féminin de la furie Dionysos. Depuis 15 ans, elle amasse des chansons dans ses tiroirs sans oser les coucher sur CD. Devant l’enthousiasme et l’insistance de ses proches, dont les membres du groupe, elle a décidé de se lancer.
Enregistré au Manoir de la Frette au mois de septembre 2006, Drôle d’oiseau se définit comme une ode aux pérégrinations. Il débute par Le voyageur pour se conclure sur Je pars. Au gré des 15 titres, on rencontre un Marin que ne renierait pas Kent, un Cocomoto au refrain instinctivement captivant ainsi qu’un Dis-moi des plus entêtant.
Babet s’est attachée à des chansons sans chichis, qui se révèlent à l’oreille, au gré des écoutes. Evidemment, on perçoit parfois un cousinage avec Dionysos sur certaines lignes de chant (Les Amoureux ou Merzouga) mais toute ressemblance s’arrête là.
L’enregistrement s’est déroulé en comité restreint avec pour seuls compagnons Andy, du groupe Houdini, et l’ingénieur du son Lionel Darenne. Piano, violon, guitare disposés dans une grande pièce, Babet n’avait pu qu’à tendre la main au gré de ses inspirations.
Résultat, à l’exception de quelques parties de basse, elle s’est acquittée, seule de tous les enregistrements. Un tour de force qui évite autant la démonstration que la sensation de bidouillage. Drôle d’oiseau se savoure avec délectation. Un plaisir encore renforcé, si d’après Babet, vous l’écoutez en prenant un bain bien chaud. Une fois sorti(e), vous n’hésiterez plus alors à aller l’apprécier en concert. Pas lassée des tournées monstres de Dionysos, elle va s’élancer sur les routes avec une formation originale, un DJ et d’un musicien multi-instrumentiste.
Babet Drôle d’oiseau (V2) 2007
En concert à Paris le 27 février dans le cadre du festival Les femmes s'en mêlent