Nouveauté

Cas à part dans le showbiz français, Hubert-Félix Thiefaine joue les voyageurs solitaires. Textes surréalistes et alambiqués sont les marques de fabrique de l'artiste. En 79, l'album s'appelait "Tout corps vivant branché sur le secteur étant appeler à s'émouvoir". Quelques disques plus tard, voilà "Le bonheur de la tentation", millésime 98 !
Thiefaine aurait-il perdu quelques plumes en route ? Disons plutôt qu'il s'agit d'une maturation après quelques vingt ans de carrière. Guitare rock pour "Dans quel état terre" ou solo de violoncelle pour "Empreintes sur négatif", les ambiances musicales sont variées, permettant des mises en scène vocales parfois surprenantes comme dans "Bouton de rose" où l'on redécouvre un Thiéfaine sobre et subtil. Mais attention ! Il est aussi là où on l'attend ! Ses divagations éthyliques ("Le chaos de la philosophie") et ses chansons fleuves, plus déclamées que chantées (il faut tenir la longueur !) comme dans "Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable", rappellent le bon vieux temps, celui où le public malmené par l'adolescence plébiscitait Hubert-Félix Thiéfaine lors de concerts qui ressemblaient plus à de grandes messes qu'à autre chose.

Souvenirs nostalgiques, voilà ce que rappelle désormais un nouveau CD de Thiéfaine en attendant sa grande rentrée sur la scène de Bercy à Paris, le 11 décembre 98.

Hubert-Felix Thiéfaine : l'Homme de nulle part.

Cas à part dans le showbiz français, Hubert-Félix Thiefaine joue les voyageurs solitaires. Textes surréalistes et alambiqués sont les marques de fabrique de l'artiste. En 79, l'album s'appelait "Tout corps vivant branché sur le secteur étant appeler à s'émouvoir". Quelques disques plus tard, voilà "Le bonheur de la tentation", millésime 98 !
Thiefaine aurait-il perdu quelques plumes en route ? Disons plutôt qu'il s'agit d'une maturation après quelques vingt ans de carrière. Guitare rock pour "Dans quel état terre" ou solo de violoncelle pour "Empreintes sur négatif", les ambiances musicales sont variées, permettant des mises en scène vocales parfois surprenantes comme dans "Bouton de rose" où l'on redécouvre un Thiéfaine sobre et subtil. Mais attention ! Il est aussi là où on l'attend ! Ses divagations éthyliques ("Le chaos de la philosophie") et ses chansons fleuves, plus déclamées que chantées (il faut tenir la longueur !) comme dans "Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable", rappellent le bon vieux temps, celui où le public malmené par l'adolescence plébiscitait Hubert-Félix Thiéfaine lors de concerts qui ressemblaient plus à de grandes messes qu'à autre chose.

Souvenirs nostalgiques, voilà ce que rappelle désormais un nouveau CD de Thiéfaine en attendant sa grande rentrée sur la scène de Bercy à Paris, le 11 décembre 98.

Le bonheur de la tentation (Sony Music) 1998