Épisode 4 <br />Aux pays des ressources naturelles : Libreville, Pointe Noire et Brazzaville
On vient juste d’arriver au Cameroun ce midi. En Afrique centrale, le climat est équatorial, très vert. Et très humide. Je suis vraiment très content de parcourir mon Afrique, car ça permet de se rendre compte que les apparences sont parfois trompeuses : ce qu’on te montre à la télé à tout moment, ce sont les malheurs que connaît le continent.
Et quand nous étions à Libreville, au Gabon, j’étais très étonné : les bâtiments sont très beaux, très grands, les voitures roulent très vite… cette fois encore, on a pu rencontrer les artistes locaux, discuter avec eux et échanger des adresses parce qu’on n’a pas le temps de faire des ateliers ensemble. Certains viennent te voir d’eux-mêmes mais il arrive que ce soit le directeur du centre culturel ou de l’Alliance française qui serve d’intermédiaire.
Et il faut savoir être disponible pour ces gens qui ont envie de te connaître. Avec le rythme de la tournée, c’est un peu dur mais on s’endurcit ! A vrai dire, ce qui te manque est ce qui t’est proche : la famille. Mais comme cela se déroule dans le cadre de ce que j’ai décidé de faire dans la vie, ça me donne de la force. Parce que c’est notre but : pouvoir parler aux peuples, dire nos sentiments, partager notre part de la vie. Après le Gabon, nous sommes allés au Congo. Au cœur du continent.
Au pays du "malembe malembe" (doucement doucement). Pointe Noire, où il y a les plateformes pétrolières, et puis Brazzaville. Là-bas, les gens sont attentifs, mélomanes. Ils réagissent tout de suite s’ils apprécient ce que tu fais. Dès le premier refrain, ils répondent présents. Ça m’a fait plaisir. On a aussi passé une journée en pleine nature. L’occasion de voir autre chose. Un vrai contraste avec la ville. Ce que cette tournée m’apprend, c’est que l’Afrique possède de très nombreuses ressources mais il y a une malveillance, une négligence de la part de nos gouvernements. Tout est là : la terre est fertile, le peuple peut vivre de ses propres moyens, il a les compétences. Les jeunes Africains ont étudié pendant des années mais ils sont obligés de vendre des cacahuètes parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement pour survivre.
Naby (avec Bertrand Lavaine)
On vient juste d’arriver au Cameroun ce midi. En Afrique centrale, le climat est équatorial, très vert. Et très humide. Je suis vraiment très content de parcourir mon Afrique, car ça permet de se rendre compte que les apparences sont parfois trompeuses : ce qu’on te montre à la télé à tout moment, ce sont les malheurs que connaît le continent.
Et quand nous étions à Libreville, au Gabon, j’étais très étonné : les bâtiments sont très beaux, très grands, les voitures roulent très vite… cette fois encore, on a pu rencontrer les artistes locaux, discuter avec eux et échanger des adresses parce qu’on n’a pas le temps de faire des ateliers ensemble. Certains viennent te voir d’eux-mêmes mais il arrive que ce soit le directeur du centre culturel ou de l’Alliance française qui serve d’intermédiaire.
Et il faut savoir être disponible pour ces gens qui ont envie de te connaître. Avec le rythme de la tournée, c’est un peu dur mais on s’endurcit ! A vrai dire, ce qui te manque est ce qui t’est proche : la famille. Mais comme cela se déroule dans le cadre de ce que j’ai décidé de faire dans la vie, ça me donne de la force. Parce que c’est notre but : pouvoir parler aux peuples, dire nos sentiments, partager notre part de la vie. Après le Gabon, nous sommes allés au Congo. Au cœur du continent.
Au pays du "malembe malembe" (doucement doucement). Pointe Noire, où il y a les plateformes pétrolières, et puis Brazzaville. Là-bas, les gens sont attentifs, mélomanes. Ils réagissent tout de suite s’ils apprécient ce que tu fais. Dès le premier refrain, ils répondent présents. Ça m’a fait plaisir. On a aussi passé une journée en pleine nature. L’occasion de voir autre chose. Un vrai contraste avec la ville. Ce que cette tournée m’apprend, c’est que l’Afrique possède de très nombreuses ressources mais il y a une malveillance, une négligence de la part de nos gouvernements. Tout est là : la terre est fertile, le peuple peut vivre de ses propres moyens, il a les compétences. Les jeunes Africains ont étudié pendant des années mais ils sont obligés de vendre des cacahuètes parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement pour survivre.
Naby (avec Bertrand Lavaine)
Avec CulturesFrance, partenaire de RFI pour le Prix RFI Découvertes
Naby poursuit sa tournée : le 06/03 à Douala (Cameroun), le 10/03 à Ndjamena (Tchad), le 16/03 à Nouakchott (Mauritanie), le 18/03 à Bamako (Mali) et le 20/03 à Saint-Louis (Sénégal).