La Bande passante, une maison où la musique résonne à tous les étages. La Bande, avec ses chroniqueurs et ses invités, proposent chaque soir la bande son de la planète musicale. Dès la porte d’entrée, nous vous accueillons avec la nouveauté du jour. Puis, nous vous promenons de pièce en pièce, du salon à la chambre, en passant par la cave ou le grenier, histoire de découvrir un vieux tube, rencontrer la nouvelle chanteuse glamour ou l’artiste qui franchira le pas de la porte demain ! La chanson francophone est à l’honneur, mais sans exclusivité.

 

Émission présentée par Alain Pilot, réalisée par Laurent Salerno et programmée par Pierre Vallée.

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Horaires

Du lundi au jeudi à 20h10 TU toutes cibles

Le post-punk, c'était mieux avant !

Nous démarrons avec une présentation des Francofolies de Montréal et poursuivons avec Pierre Mikailoff, auteur du livre «Post-Punk 1978-85».

En janvier 1978, les Sex Pistols se séparent après un concert désastreux au Winterland de San Francisco. Débute une ère nouvelle que l’histoire retiendra sous le nom de post-punk. Un terme qui englobe une multitude de sous-genres : new wave, cold wave, electro pop, gothique, batcave, rock alternatif, musique industrielle… et prendra fin avec l’arrivée du rap et de la house music. A côté de ces héros de la première heure (Clash, Stranglers, Ramones, Damned…) qui poursuivent leur aventure avec plus ou moins de bonheur, surgit une nouvelle génération déniaisée par le punk : Nina Hagen, The Cure, Siouxsie and the Banshees, Joy Division). Quant à la scène française, elle fait mieux que soutenir la comparaison avec son équivalent anglo-saxon. Si le début des années 1980 est electro pop, avec Elli & Jacno, Indochine, Les Rita Mitsouko et Taxi Girl, la décennie voit ensuite l’éclosion d’une scène alternative radicale, portée par les Bérurier Noir, les Garçons Bouchers et la Mano Negra.

La chronique de Bastien Brun sur le retour de Blur.