
Les portraits de la Bande Passante, une série de feuilletons divisés en plusieurs épisodes sur la vie et l’œuvre d’artistes africains francophones et français également, dont la musique nous berce depuis plus de quatre décennies.
De Manu Dibango à Youssou N’Dour en passant par Jane Birkin et Salif Keïta, découvrez la biographie sonore de ces groupes et chanteurs à travers des archives, souvent exclusives, de leurs débuts à aujourd’hui.
Collaborations, combats, engagements, vie extra-musicale, cinématographique, voire politique. Le tout commenté par le musicien mis à l’honneur, qui revient sur ses plus beaux moments, ses éventuels regrets et ses projets.
Un grand merci à la sonothèque de RFI et à l’INA.
Réalisation : Cécile Bonici
Salif Keita: le métier, l'écriture (2/5)
C’est l’une des voix les plus atypiques de l’Afrique de l’Ouest francophone ! Depuis ses débuts, Salif Keita se réjouit de voir sans cesse d’autres musiciens, d’autres façons de jouer de la musique, d’avoir des approches différentes, pour lui le monde évolue, la musique aussi. Selon lui, une chanson, peut se faire en quelques jours ou en une semaine, mais un album prend des années. Dans ce deuxième épisode : Salif Keita, le musicien malien qui fait de la « dégation », néologisme qu’on lui doit pour décrire son style musical avec humour, comme du dégât dans la tradition ! Mais, vous allez aussi découvrir un homme qui aurait pu se suicider si la musique n’avait pas été là. Ses amis et comparses Jean-Philippe Rykiel ou Cheikh Tidiane Seck expriment leur respect pour cet artiste devenu international.